Wisdom for Wellness

People Pleasing: Is "No" an Option?

January 27, 2021 Sarah & Sam Season 1 Episode 1
Wisdom for Wellness
People Pleasing: Is "No" an Option?
Show Notes Transcript

In this month’s episode we kick things off by sharing what led us to creating the podcast through our work at the Kingston Military Family Resource Centre. We discuss some ways COVID-19 can be impacting your mental health and we work on defining self-care. Spoiler alert: It’s not always what we see on social media. We look at boundaries and how to set them and explore how fawning could be a fourth response to trauma and anxiety. 

The following links are related to content discussed in this episode: 

Love Languages Quiz: https://www.5lovelanguages.com/quizzes/singles-quiz/

“Boring Self Care”: @makedaisychains on Instagram!

https://www.huffingtonpost.ca/entry/boring-self-care_n_5914dabae4b00f308cf40a19?ri18n=true

Pete Walker’s Fawning: http://www.pete-walker.com/fourFs_TraumaTypologyComplexPTSD.htm

“Complex PTSD: From Surviving to Thriving” by Pete Walker

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SAGESSE POUR LE BIEN-ÊTRE
 ÉPISODE 1

Mercredi, 2/3 14 h 13 - 39:41

 

APERÇU DES MOTS-CLÉS

Personnes, limites, sentir, Sarah, balado, soins, réflexion, parler, espaces, jour, pandémie, entendre, santé mentale, reconnaissance, vie, bien-être, réfléchir, sagesse, réponse, invités.

 

Sam :

La sagesse pour le bien-être englobe tout ce qui concerne la santé mentale et le bien-être.

 

Sarah :

Joignez-vous à nous alors que nous aurons des conversations importantes avec divers invités sur la façon dont nous pouvons mieux prendre soin de nous-mêmes et des autres.

 

Sam :

Bonjour à tous et bienvenue à notre balado. Nous parlerons aujourd’hui de sagesse pour le bien-être. Je m’appelle Sam.

 

Sarah :

Et je m’appelle Sarah.

 

Sam :

Nous sommes si heureux de vous présenter cette nouvelle initiative que nous allons commencer par donner un aperçu des raisons pour lesquelles nous lançons ce balado. D’abord, il est vrai que nous aimons nous écouter parler! (*Rires*) Mais nous avons aussi constaté que beaucoup de nos clients et de gens avec lesquels nous travaillons veulent assister à nos ateliers, mais comme ces ateliers ont lieu pendant la journée, ça ne correspond pas toujours à leurs horaires ou simplement aux horaires de la communauté en général. Donc, je crois que c’est une façon de vous donner de l’information que vous pouvez écouter durant vos temps libres.

 

Sarah :

Oui, exactement. Nous espérons également qu’il s’agira d’une bonne ressource pour les personnes qui souhaitent en savoir plus sur la santé mentale en général, et qui veulent réfléchir à leurs propres expériences et acquérir de nouvelles connaissances. Nous voulons ainsi rencontrer les gens là où ils se trouvent. Certaines personnes ne sont peut-être pas encore prêtes à suivre une thérapie ou un counseling, ou à parler de ce qu’ils ressentent. Et c’est très bien ainsi! Nous voulons être une source de soutien pour tous. C’est probablement le seul épisode où il n’y aura que Sam et moi. Nous aurons d’excellents invités à vous présenter au cours de l’année et ils nous entretiendront sur une grande variété de sujets. Comme on utilise plus la technologie depuis la COVID, nous pourrons parler avec des invités de partout dont certains n’auraient pu être rejoints sans Zoom devenu si populaire.

 

Sam :

Nous sommes très enthousiastes à l’idée de parler des différents thèmes qui ont été soulevés lorsque nous nous sommes entretenus avec ces collègues et avec les personnes avec lesquelles nous travaillons. Je sais, par exemple, que beaucoup de gens commencent à s’intéresser au counseling de couples. Nous espérons vous apporter des techniques vraiment cool provenant d’un thérapeute connaissant la méthode Gottman et des contacts de Sarah. Ils vont nous parler de la santé mentale et du leadership.

 

Sarah :

Nous avons également une invitée avec laquelle nous nous entretiendrons en mars. Elle va nous parler un peu de son expérience de femme dans l’armée. Nous avons hâte d’entendre les histoires qu’elle aura à nous raconter et d’entendre ses perspectives. Pour ceux qui ne le savent pas, Sam et moi travaillons au Centre de ressources pour les familles militaires de Kingston, et c’est ce qui a rendu possible ce balado.

 

Sam :

Sarah a vraiment raison de parler d’une nouvelle ère. Nous utilisons toute cette technologie et nous voyons des opportunités que nous n’avions pas auparavant. Mais, en ce qui me concerne, cela signifie que je travaille beaucoup plus à domicile, comme c’est le cas pour beaucoup de gens aujourd’hui.

 

Sarah :

Absolument. Vous savez, je pense, que nous ne voulons pas trop parler de la pandémie de COVID aujourd’hui. Nous savons que vous en avez probablement entendu parler dans les nouvelles. C’est ce dont tout le monde parle en famille sur Zoom. C’est le sujet de l’heure. Mais nous ne pouvons pas l’ignorer parce que son impact a changé notre façon de vivre, et je pense que cela a également eu un impact important sur notre santé mentale. Nous allons donc y référer et parler un peu des changements que nous avons constatés, sans y consacrer trop de temps, car il y a gens qui n’en peuvent plus d’en entendre parler. Ils sont fatigués de la COVID.

 

Sam :

Fatigués de la COVID, c’est cela, comme on est fatigués de Zoom. Une chose dont Sara et moi avons parlé récemment, c’est de fixer délibérément nos limites, et de s’assurer que nous sommes mentalement en santé. C’est important pour donner le meilleur de soi au travail et quand on est avec nos familles. Je sais, en ce qui me concerne, que trouver un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie privée a été très difficile. Sarah m’a fait part d’une très belle citation. Tu veux nous la lire?

 

Sarah :

C’est une de ces citations qui m’a vraiment frappé lorsque je l’ai lue. Elle parle d’essayer de chercher à travailler là où l’on vit et non de vivre là où l’on travaille, et ça m’a paru très fort. Une perspective vraiment intéressante à garder à l’esprit, car nous continuons à travailler depuis chez nous dans cet espace qui est maintenant notre environnement personnel et professionnel.

 

Sam :

Oui, et je suppose, Sarah, en fait je me demande si je ressens la même chose que toi quand tu lis ça. Comment te sens-tu? Comment t’es-tu sentie? Qu’en penses-tu?

 

Sarah :

Je pense que cela m’a fait remonter à avant les fêtes, quand j’avais honnêtement l’impression que mes limites n’étaient pas au mieux. Je n’ai pas cherché à créer des espaces séparés. Je cherchais plutôt à me promener pour changer de décor, ce qui personnellement ne me convenait pas, car tous ces différents espaces étaient alors associés au travail. Je n’avais rien consacré à ma vie personnelle. Je sais que pour beaucoup de gens, les choix sont limités pour créer des espaces de travail séparés des espaces personnels. L’endroit où nous nous trouvons est peut-être trop petit pour cela. Nous n’avons probablement jamais eu l’intention de passer 24 heures d’affilée dans nos maisons.

 

Sam :

Oui, ce que tu viens de dire me fait réfléchir : les gens n’ont pas tous un immense espace dont ils peuvent profiter et séparer d’une manière qui leur convient.

 

Sarah :

Et surtout lorsqu’ils ont des enfants ou des conjoints qui travaillent également à domicile.

 

Sam :

Bien que je me sente extrêmement privilégié de pouvoir travailler chez moi, certaines personnes travaillant à domicile n’ont pas cette capacité de créer cet espace et cette séparation. Je pense que c’est là que les limites se mettent vraiment bien en place. Je sais, par expérience, que chaque fois que quelqu’un me parlait de limites, je me disais : « oui, oui, peu importe. » J’évacuais le sujet sans trop y réfléchir. As-tu vécu des expériences semblables à la mienne? Qu’en penses-tu?

 

Sarah :

C’est difficile, parce que c’est quelque chose qui est revenu souvent dans les discussions avec les amis et la famille. Je pense que depuis le début de la pandémie, nous avons constaté une réelle augmentation du nombre de personnes qui ne font que parler de santé mentale, que ce soit sur les médias sociaux ou en partageant des articles. Avec les amis et la famille, c’est devenu un sujet plus courant, ce qui est selon moi fantastique. Je pense donc que cette idée de limites est devenue un peu plus populaire. Je pense que les gens en étaient conscients avant, mais maintenant nous cherchons à comprendre. Maintenant que nous sommes dans cette situation, que peut-on faire? Je pense que certaines personnes essaient de trouver des façons sympas de travailler dans de petits espaces. Par exemple, porter une tenue spécifique pendant le travail et se changer ensuite. On se dit : « Je vais si possible changer de coiffure, même si je suis dans mon espace personnel. » Certaines personnes essaient des idées du genre : « Je vais travailler du côté gauche du canapé, puis je vais regarder la télévision du côté droit du canapé. » Ce sont là quelques-unes des petites choses que nous envisageons de faire lorsque nous n’avons pas la possibilité d’avoir des espaces séparés — réellement séparés —, avec des portes qu’on peut fermer et qui nous permettent de dire : « OK, ma journée de travail est terminée. Je laisse tout ça là. »

 

Sam :

Cela me rappelle beaucoup l’époque où je travaillais en gestion de crise. J’ai senti qu’il m’était vraiment utile de me fixer une limite de temps pour ruminer les différentes choses qui se passaient dans ma journée de travail. Certaines étaient très, très lourdes. Je ne voulais pas ramener ça à la maison. Sarah, tu as aussi parlé des différentes tenues et j’ai trouvé que ce rituel de pouvoir revêtir des tenues confortables, quelque chose qui signifie le repos, m’a vraiment aidé. C’est une façon d’entrer dans cet état d’esprit qui permet de mettre en place une limite. Ça semble si facile, mais j’ai trouvé cela très, très difficile. Surtout maintenant que je travaille à la maison.

 

Sarah :

Je pense que cette discussion va vraiment donner le ton à tous nos balados. Nous voulons vous partager la sagesse d’autres personnes pour améliorer votre bien-être.

 

Sam :

Alors, tu aimerais nous expliquer comment on fixe une limite?

 

Sarah :

Bien sûr. L’objectif d’une limite saine est d’obtenir ce dont on a besoin dans une relation ou d’aider à l’obtenir, que ce soit avec un partenaire intime ou un membre de la famille, un collègue de travail ou un ami, n’importe qui dans notre vie. C’est faire de notre santé physique et mentale une priorité. Mais pour cela, on doit pouvoir communiquer avec assurance avec les autres. Parfois, les limites peuvent nous donner l’impression de mieux contrôler notre vie. En fait, Sam, ce que tu as mentionné plus tôt est un excellent exemple de limite : fixer une limite de temps pour ruminer sa journée de travail. On peut dire, par exemple, je m’accorde 30 minutes (ou tout autre délai qui convient pour se défouler, réfléchir ou simplement penser à la journée de travail), et ensuite je ne vais ni en parler ni y penser pendant le reste de la soirée.

 

Si le concept de « limites » vous est étranger ou si vous ne savez pas par où commencer, je vous dirais de porter attention à ce qui ou à la personne qui vous épuise le plus. Si c’est à un certain moment de la journée, pouvez-vous prévoir de limiter vos interactions pendant cette période et de vous connecter avec les gens à un moment où vous vous sentez un peu plus énergique? Vous commencez peut-être à remarquer que vous vous sentez vraiment mal à l’aise au travail lorsque des conversations sur votre vie personnelle ou vos relations personnelles surgissent. Peut-être pourrez-vous alors vous dire : « Bon, je ne vais pas discuter de ma vie personnelle au travail ou avec des collègues en particulier. »

 

On peut commencer à reconnaître que nos limites doivent être renforcées, ou qu’on doit réévaluer ce que sont nos limites lorsqu’on a l’impression de répondre aux besoins de tout le monde, sauf aux nôtres. Je reconnais que ce n’est pas aussi facile qu’il y paraît. Parfois, nous devons faire de petits pas pour fixer nos limites. Ainsi, avant d’aborder notre patron au sujet de notre charge de travail, nous pouvons peut-être nous assurer que nous prenons tout le temps prévu pour notre pause déjeuner. Je pense qu’il est aussi très important de se rappeler que les limites de chacun diffèrent. Il n’y a pas de guide précisant ce qu’elles doivent être. Je pense que le plus important est que vous les adaptiez et que vous vous assuriez qu’elles répondent à vos besoins. De plus, même si nous ne voulons pas parfois penser au fait que nous sommes en situation de pandémie, c’est notre réalité. Il peut être important de se rappeler qu’il s’agit d’une période très particulière et qu’on ne sait pas nécessairement comment la gérer. On doit donc peut-être travailler un peu plus pour savoir à quoi ressemblent réellement nos limites en ce moment.

 

Sam :

Oui, nous sommes en pleine pandémie. Il y a un sentiment de malaise. Ce changement dramatique peut faire fuir certaines personnes et en paralyser d’autres, car il s’apparente aux grands changements de la vie qui ont causé des traumatismes dans le passé. Nous voyons beaucoup de gens qui présentent ces trois réactions au traumatisme dont nous parlons normalement. Sarah, je sais qu’il y en a une quatrième dont tu m’as parlé l’autre jour, une réaction qui m’a vraiment interpellée.

Sarah :

Merci de soulever ce point, Sam. Je pense que tu as raison, on a vu des gens combattre, s’enfuir ou se figer. Ce sont des réactions très courantes en réponse à l’anxiété et surtout aux traumatismes. Un psychothérapeute du nom de P. Walker a inventé une quatrième réponse qu’il appelle « flagorner ». Flagorner, qui veut dire user de flatterie est une chose qu’on apprend inconsciemment, un moyen auquel on a recours pour se protéger. L’anxiété provient en fin de compte de la volonté de se protéger. User de flatterie suggère qu’on doive plaire aux autres pour assurer notre propre sécurité. On finit par se fendre en quatre pour répondre aux volontés de quelqu’un ou pour suivre son exemple. Selon Walker, les gens qui usent de flatterie recherchent la sécurité en adoptant les souhaits, les besoins et les exigences des autres. J’ai trouvé cela très intéressant parce que cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont des difficultés avec les limites.

 

Ce n’est certainement pas une raison universelle; elle n’a peut-être pas d’impact sur tout le monde. Cependant, cela pourrait expliquer pourquoi on a du mal à fixer des limites. Walker suggère que certains signes montrent qu’on a recours ou qu’on succombe à la flatterie, comme s’excuser constamment ou avoir l’impression de ne pas pouvoir vraiment nous exprimer. À titre d’exemple, quelqu’un vous demande comment vous allez. Vous traversez une période très difficile, mais vous répondez : « Je vais bien.  Tout va très bien. » De plus, les personnes qui flagornent peuvent avoir l’impression que les besoins des autres comptent plus que les leurs. Elles essaient toujours faire passer les autres en premier. Je me demande si, dans le cadre de la pandémie, cela s’est manifesté davantage chez certaines personnes. Cette réaction peut se manifester en raison de l’anxiété ou d’un traumatisme lié à la charge de travail. Certains acceptent d’alourdir leur charge de travail; ils disent toujours oui parce qu’ils s’inquiètent pour leur sécurité d’emploi. Ils veulent s’assurer qu’ils pourront joindre les deux bouts et atteindre leurs objectifs financiers en ces temps imprévisibles.

 

Sam :

Quand j’y songe dans ma propre vie, ça me donne l’impression que je dois intervenir pour sauver ou soigner d’autres personnes. J’anticipe également les besoins des autres, plutôt que d’attendre qu’on me demande de l’aide. Je me dis souvent : « Ils sont probablement tellement occupés que je devrais faire ça pour eux. » C’est donc bien ce que je ressens. Je dirais que dans le passé, je cherchais toujours à plaire à tous. Maintenant, je me soigne (*Rires*). Tu as parlé plus tôt de l’anticipation des besoins des autres. On en a parlé comme d’une réponse à un traumatisme, mais même si on ne vit pas quelque chose de traumatisant, on a pu y avoir recours à un moment donné quand on était plus jeunes. Un collègue m’a dit plus tôt : « Tu as l’habitude d’être perfectionniste et d’anticiper les besoins des autres parce que cela te servait quand tu étais plus jeune, mais maintenant que tu es plus âgé, ça t’empêche de vivre ta vie. » J’ai trouvé cela très intéressant. Cela m’a frappé. C’est à ce moment-là que j’ai compris. J’ai trouvé cela très inspirant.

 

Sarah :

Oui! Merci de partager cela, Sam. Je pense que c’est un très bon point. Lorsqu’on a une réaction de flatterie ou qu’on doit mettre en place de nouvelles limites, il est important de comprendre qu’on pense peut-être bien agir quand on aide les autres, mais en réalité on ne fait que s’épuiser. Quand on se sent obligé d’être présent tous les jours, même lorsqu’on ne se sent pas bien, quand peut-on se ressourcer?

 

Sam :

Je pense que c’est une question de qualité plutôt que de quantité. Dans ma vie personnelle, lorsque je m’engage à faire des choses, je me dis : « Si je continue à me donner autant, est-ce que je suis vraiment présent aux autres ou suis-je plutôt coincé dans ma propre tête en pensant à tout ce que j’ai à faire? » J’entends souvent dire : « Je suis vraiment, vraiment fatigué. » Je n’ai pas le temps, mais quand aurai-je un jour l’occasion de faire ça? Je dois en profiter. » Ils expliquent pourquoi ils ne veulent pas le faire, mais ils ajoutent un « mais ».

 

Sarah :

C’est vrai. Je pense qu’en plus de cela, on entend comme tu dis : « Oh, je devrais faire ça; c’est une occasion que d’autres personnes n’ont pas. » Ou encore : « Je dois faire ça. » On entend aussi : « Je ne devrais pas m’apitoyer sur mon sort, parce que d’autres personnes ont des problèmes pires que les miens. » Il y a eu beaucoup de comparaisons, ou même ce sentiment de culpabilité qui est ressorti. Les gens reconnaissent leurs privilèges et se sentent coupables; ils se demandent quoi faire avec ce sentiment.

 

Sam :

Sarah, tu me dis toujours de voir les choses de manière à pouvoir transformer le mot « mais » par le mot « et ».

 

Sarah :

Oui!

 

Sam :

Ainsi, je dirais : « Je suis très, très fatigué et je suis incapable de prendre cet appel ce soir. » Ou encore : « J’aime avoir un emploi et être capable de travailler, et je sais qu’il y a beaucoup de gens qui ont du mal en ce moment. »

 

Sarah :

Oui! J’aime que tu aies soulevé ce point, Sam. Je pense que nous savions tous les deux que nous allions aborder ce point à un moment donné dans le balado, parce que je l’aime tellement. Autant faire les choses correctement dès le premier épisode. Je pense que cela change aussi notre perspective, le fait de constater que deux choses différentes peuvent exister en même temps. Je pense que lorsqu’on dit mais on peut infirmer ce qui a été dit avant. Par exemple : « Je me sens stressé et dépassé, mais mon ami a des enfants et je n’en ai pas, alors ils ont probablement besoin de se défouler. Je devrais prendre cet appel. » En disant cela, on accorde de l’importance aux besoins des autres et l’on fait fi de nos propres sentiments. Quand on peut dire plutôt : « Je me sens stressé et dépassé, et mon ami a des enfants et a probablement besoin de se défouler, on peut alors espérer trouver un équilibre en reconnaissant nos émotions et en nous permettant de les ressentir, et de trouver ce dont on a besoin comme soutien. On reconnaît que les autres peuvent aussi vivre des moments difficiles. » Si quelque chose d’autre peut aussi exister, alors on peut décider de ne pas prendre l’appel maintenant et envoyer plutôt un SMS pour programmer un appel dans un avenir proche.

 

Sam :

J’ai un ami qui commence toujours nos conversations par : « As-tu la capacité émotionnelle de m’écouter en ce moment? » Cela me permet de donner cette réponse. Je peux dire oui ou non. Cela me donne un choix dans la situation, et m’aide à renforcer une limite que je n’avais peut-être pas auparavant. Je pense parfois aux limites comme à une chose si dure, comme si je disais : « Non, ne t’approche pas de moi. » Mais si on considère que les limites nous aident à nous préserver, elles peuvent alors devenir une forme d’autosoin.

 

Sarah :

C’est comme si je te disais non aujourd’hui pour pouvoir te donner un oui plus enthousiaste un autre jour ou être plus présent pour toi un autre jour. Cela peut être difficile à faire au début. Il peut être difficile de mettre en œuvre ces nouvelles pratiques et perspectives. Elles finissent cependant par devenir une seconde nature, comme la mémoire musculaire. Nous devons entraîner notre cerveau comme un muscle pour commencer à penser d’une nouvelle manière. Pour moi, quand j’ai découvert le phénomène « remplacer mais par et », j’en ai parlé à tous ceux qui voulaient bien m’écouter. Maintenant, mon téléphone a également décidé de faire la même chose. Je parlais à quelqu’un et je voulais dire « mais » pour une raison précise, mais mon téléphone l’a aussitôt corrigé. Un jour, tout ça finira par nous rattraper et par devenir une seconde nature. Il faut juste travailler un peu plus fort au début.

 

Sam :

C’est tellement drôle! À propos de technologie, dans le monde de la culture pop, j’aime beaucoup Taylor Swift! Elle a sorti une chanson à propos de ce phénomène du « mais » et du « et » qui dit : « Il y a eu du bonheur grâce à moi et il y en aura après moi. » Elle reconnaît qu’à ce moment-là, elle était heureuse grâce à cette personne, elle était peut-être la muse de cette personne. Et, après leur rupture, cette personne va pouvoir passer à autre chose et avoir une autre histoire d’amour. Lorsque nous utilisons le mot « mais », il y a fermeture sur toute autre forme de discussion. Par exemple, quand quelqu’un dit : « Oh, tu es vraiment génial, mais… » Dès que quelqu’un dit le mot « mais », je me referme.

 

Sarah :

Absolument. On arrête d’écouter quand on entend ça, n’est-ce pas? C’est comme quand quelqu’un dit : « Je ne voudrais pas t’offenser, mais… » et on suppose alors que ce sera quelque chose d’offensant ou qu’on n’aimera peut-être pas entendre. Non seulement il peut être bénéfique pour notre propre perspective de changer notre façon de penser à propos de deux choses pouvant exister en même temps, mais cela peut s’avérer bénéfique pour notre communication avec les autres pour pouvoir leur offrir notre point de vue de manière plus positive. Quand on n’utilise pas le mot « mais », nous leur donnons une chance de continuer à écouter et de parler sans s’éteindre, comme tu l’as mentionné.

 

Sam :

Pourquoi ne pas reparler de la flatterie à ce moment-ci? Nous avons parlé de ce à quoi cela ressemble, mais y a-t-il des moyens de communiquer qui nous aideraient à nous détacher de cette réponse évasive qu’est la flatterie? Y a-t-il des moyens de changer nos paroles et nos comportements quand on constate que c’est ce qu’on fait?

 

Sarah :

Absolument, j’ai mentionné un point pour savoir reconnaître si on a une réponse flatteuse ou si on est naturellement enclins à la flatterie, et c’est de se demander : « Est-ce que je suis toujours en train de m’excuser? » Est-ce que ça m’arrive souvent? Pensez de manière opposée. Y a-t-il autre chose qu’on peut dire sans avoir à s’excuser? Est-il possible, par exemple, que je sois en retard et que j’aie une raison vraiment valable de l’être parce que la matinée a été chaotique ou que j’aie terriblement mal dormi, par exemple. Puis-je dire : « Merci d’avoir attendu » au lieu de « Désolée d’être en retard? »

 

Sam :

Cela donne un ton plus positif à la conversation et peut nous aider à nous sentir moins coupables. C’est difficile parce que quand on dit « Oh, je suis désolé, je suis en retard », on absorbe cette énergie et cette émotion négative. Alors que, lorsqu’on remercie quelqu’un, c’est une reconnaissance positive qui décale la conversation et permet d’évacuer la culpabilité d’être en retard.

 

Sarah :

Oui, c’est une autre façon est de fixer des limites. L’une des choses que nous entendons souvent est d’apprendre à dire « non ».

 

Sam :

Oui, c’est dur! On en apprend toujours plus à ce sujet, mais c’est tellement difficile. As-tu des suggestions? Je les écris, Sarah. (*Rires*)

 

Sarah :

C’est vraiment difficile à faire! Ce ne sera pas facile au début. Parfois, on doit trouver une autre façon de l’expliquer, si on se sent à l’aise de le faire. On ne doit pas non plus avoir toujours le sentiment qu’il faut donner une explication parce que ce n’est certainement pas le cas. Je pense qu’il peut être plus facile au début de dire tout simplement : « Je suis vraiment occupé, je ne suis pas vraiment réceptif. » Si on a du mal à dire le mot « non ».

 

Je trouve également utile de communiquer aux gens dans votre vie que vous essayez de faire des changements. Pouvez-vous faire savoir à votre partenaire, à un membre de votre famille ou à un proche que vous souhaitez commencer à mettre en place des limites, et donc que vous pourriez avoir à dire « non » plus souvent. Parlez-leur de ce à quoi cela ressemble et de la manière dont ils peuvent respecter votre processus. C’est une chose importante que j’ai apprise. Sam, tu as mentionné avoir parlé à ton ami qui commence par demander : « As-tu la capacité d’entendre cette histoire en ce moment? » C’est quelque chose que je trouve vraiment génial, et qui nous rappelle que si quelqu’un dit non, nous devons respecter le fait qu’il dit non. Il peut parfois être bénéfique de parler avec nos proches de ce qu’il faut respecter quand on dit non.

 

Sam :

Lorsqu’on essaie cette technique avec notre famille ou nos amis, sachez que les personnes qui sont habituées ou qui s’attendent à ce qu’on agisse comme avant, d’une manière qui ne respecte pas nos nouvelles limites, pourraient se sentir mal à l’aise avec le fait qu’on fixe ces limites. Je pense qu’à ce moment, il est vraiment important de reconnaître à qui appartiennent ces émotions. Si on se sent stressé et anxieux parce que quelqu’un s’énerve après qu’on ait dit non, c’est sa réaction et on ne peut pas changer la façon dont quelqu’un d’autre pense ou agit. On ne peut être responsable que de ce qu’on fait. Si notre responsabilité envers nous-mêmes est d’être fidèles à nos limites et de prendre soin de nous-mêmes, c’est ce sur quoi on doit se concentrer. Nous ne pouvons rien contrôler d’autre.

 

Sarah :

Exactement, le fait de parler aux autres de la mise en place de limites ou de changements dans notre vie nous donne un aperçu de la situation. Je peux dire : « Je n’allais pas bien, je dois faire quelques changements et ton soutien serait merveilleux. Les choses pourraient sembler un peu différentes, il y aura des essais et des erreurs. Ce ne sera peut-être pas parfait; j’essaie de mettre en œuvre cette nouvelle compétence, de nouvelles façons de communiquer, et j’y travaille. J’apprécierais ta compréhension et le fait de pouvoir t’en parler. »

 

Sam :

Cela donne à l’autre personne une occasion de comprendre et de réfléchir, ce qui pourrait lui être très utile.

 

Sarah :

Cela lui donne également la possibilité de poser des questions de clarification, comme : « Qu’est-ce que tu attends de moi quand tu dis non? Comment puis-je te soutenir dans cette démarche? » Il peut parfois être difficile d’évoquer de nouvelles façons de communiquer, surtout s’il s’agit de quelque chose dont on a entendu parler ou lu, qui n’est pas dans le contexte d’une thérapie ou dont l’autre personne n’a pas entendu parler. Je comprends qu’il peut sembler idéaliste de s’asseoir et d’avoir cette conversation et de faire reconnaître par l’autre personne qu’elle devrait poser ces questions de clarification. Parfois, le contexte peut être utile, comme : « J’ai écouté un balado, et j’ai entendu ça… » Ou encore : « J’ai lu cet article et je l’ai trouvé intéressant… » Ou encore : « J’ai fait des recherches parce que je me sentais vraiment épuisé. J’ai l’impression de ne pas avoir fixé de limites, et je ne suis pas sûr de savoir comment le faire. J’aimerais ton soutien pour tenter de résoudre ce problème. »

 

Là encore, cela peut ne pas sembler naturel, car il peut y avoir des relations dans lesquelles on n’a pas l’habitude de parler de santé mentale. Cela pourrait être quelque chose de nouveau, et d’un peu choquant. Il est donc possible que l’autre personne ne réagisse pas aussi bien qu’on le voudrait la première fois qu’on en parle. On doit avoir de l’empathie pour cette personne et être conscient qu’elle ne s’attendait peut-être pas à cela. Toute cette idée de parler de la façon dont on parle des choses peut être un peu étrangère ou nouvelle pour les autres.

 

Sam :

Cela peut être accablant, mais aussi choquant. Il semble que ce soit le bon moment pour parler de normes apparemment idéalistes en matière d’autosoin. Sarah, tu as mentionné que cette façon de communiquer peut sembler idéaliste, mais on peut selon le contexte essayer de la faire fonctionner dans différentes relations. Je pense qu’il serait très intéressant de parler de ce que nous avons vu dans les médias récemment sur l’autosoin. Par exemple, j’ai lu de nombreux articles qui parlent de prendre du temps pour soi. C’est ainsi que l’autosoin est perçu, et je pense que c’est valable et vrai. Je pense que c’est une vision simple de la façon dont certains pourraient voir l’autosoin. J’ai également vu des gens suggérer qu’on se fasse un manucure ou un pédicure, ou un masque facial, et ainsi de suite. Je pense qu’ils sont justifiés dans le temps et dans l’espace. Je pense que c’est vraiment utile pour certaines personnes.

 

Cependant, j’ai récemment été initié au concept de « soins personnels ennuyeux » qui est presque comme une perspective d’ergothérapie, où toute activité qu’on doit faire porte sur l’autosoin. Cela inclut l’autosoin, la mobilité, la gestion de la communauté et bien d’autres choses encore. Il peut s’agir aussi d’hygiène, du renouvellement d’une ordonnance ou de la vérification de nos finances personnelles. J’aime cette idée d’autosoin ennuyeux parce qu’elle nous aide à éliminer le stress de devoir dépenser de l’argent pour se sentir bien, ce qui est un piège dans lequel beaucoup de gens se retrouvent coincés. Il y a tellement de gratification instantanée offerte avec des services qui sont capables de nous amener des choses littéralement du jour au lendemain. Quand je pense à l’autosoin ennuyeux que je me donne à moi-même, je pense à toutes ces courses que je dois faire. Par exemple, prendre rendez-vous chez le médecin, le dentiste, l’ophtalmologue; ce sont toutes des choses qui ne sont pas nécessairement amusantes, mais que je dois faire pour maintenir ma santé physique et mentale.

 

Sarah :

Le fait de cocher un élément d’une liste peut alléger la charge de travail mental. Je suis d’accord. Nous voyons beaucoup de ces idées communes et tu sais, parfois un masque facial ou un bain peut faire du bien. Cependant, si j’ai besoin de me détendre physiquement, le port d’un masque facial qui nécessite de maintenir mon cou à un certain angle n’est peut-être pas ce qui m’aide le plus. J’aime la définition de l’autosoin ennuyeux parce que pour moi, l’autosoin consiste à prendre des mesures pour protéger ou améliorer ma propre santé physique et mentale. Il peut être difficile de savoir à quoi cela ressemble. Je pense que l’autosoin est unique pour chacun, et la définition peut changer en fonction de ce qui nous fait nous sentir bien. Parfois, comme nous l’avons déjà mentionné, il y a un processus d’essai et d’erreur pour vérifier ce qui fonctionne pour moi, ce qui me donne le sentiment d’être pris en charge. Si je ne sais pas vraiment ce que c’est, je dois peut-être commencer par prendre note de ces choses.

 

Sam :

Le concept d’autosoin ennuyeux renvoie à la flatterie. Comme tu l’as mentionné, il faut faire le point sur les choses qui nous font nous sentir détendus parce qu’on ne sait peut-être même pas ce qui nous détend. Cela peut être très difficile pour quelqu’un qui anticipe constamment les besoins des autres, ou qui fait passer les pensées, opinions et croyances des autres avant les siennes. Cela peut sembler très accablant pour certains de penser à des choses qui pourraient être relaxantes pour eux. Si on considère les choses qu’on est capable de faire pour prendre soin de nous-mêmes; si je prends soin de quelqu’un d’autre, d’un être cher par exemple, quelles sont les choses que je veux qu’il fasse tous les jours? Je veux qu’il mange trois repas par jour, qu’il boive suffisamment d’eau et qu’il utilise sa mobilité. Parfois, ces choses sont vraiment difficiles à faire si l’on considère des facteurs comme la COVID ou la dépression. Ça s’accumule. Sortir du lit peut être très difficile. Ces petites victoires que nous pouvons reconnaître chaque jour, des choses comme sortir du lit, se changer, ces choses sont si importantes et négligées par cette version commercialisée de l’autosoin.



 

 

 Sarah :

Je suis d’accord, et je pense que c’est vraiment lié à la flatterie. Une façon de changer notre réaction est de mieux se connaître soi-même. On doit déterminer ce qu’on veut et ce dont on a réellement besoin. Si notre réaction est toujours en fonction des désirs et besoins des autres, et de la façon dont on cadre dans ce moule, alors on doit commencer par remettre en question les idées sur la façon dont on nous dit d’agir, et de nous faire sentir heureux, ou aimés et désirés. Ensuite, on peut commencer à réfléchir à ce qui nous rend heureux, aimés et désirés.

 

Sam :

Sarah, nous parlons toujours toi et moi des langages de l’amour et nous pensons toujours à ces langages de l’amour dans le contexte d’une relation. Cependant, l’auteur de Five Love Languages (Les cinq langues de l’amour), le Dr Gary Chapman, pense que nous pouvons utiliser ces langues de l’amour sur nous-mêmes. En répondant à ce petit questionnaire que nous mettrons en ligne dans la description, nous pourrons peut-être réfléchir aux choses que nous aimons faire, à celles qui nous donnent le sentiment d’être appréciés et aimés, et à la façon de les intégrer dans notre emploi du temps.

 

Sarah :

Je pense, en effet, que les langues de l’amour peuvent être un excellent moyen de se connaître et de connaître un partenaire. Même lorsqu’on est en couple, il arrive qu’on ne sache pas nécessairement ce dont on a besoin de la part de notre partenaire. On peut ressentir une frustration par rapport à la connexion ou au fait d’être aimé comme on le voudrait. On peut ne pas avoir l’impression de recevoir de l’amour, mais la façon dont on reçoit de l’amour peut être très différente de la façon dont notre partenaire nous donne de l’amour, comme le montre le livre Les cinq langues de l’amour. Si on est dans une relation, ou si on apprend à recevoir de l’amour, cela nous donne quand même l’occasion d’apprendre à nous connaître, de savoir comment on veut qu’on nous donne de l’amour, et ce qui nous fait nous sentir appréciés. Cela peut nous aider à communiquer nos besoins à d’autres personnes dans notre vie.

 

Sam :

Exactement, je pense qu’il y a beaucoup d’idées qui diffèrent. On a plus d’options à explorer pour l’autosoin. Le concept d’autosoin ennuyeux, et aussi le fait de s’assurer qu’on ne fonctionne pas à vide. J’aime vraiment ce concept.

 

Sarah :

Oui, cela peut être très utile. Je sais que les gens disent parfois que c’est ringard, mais je pense que des idées comme « tu ne peux pas te mettre en feu pour garder quelqu’un au chaud » peuvent être de bons rappels.

 

Sam :

Alors Sarah, cela nous amène à la question avec laquelle nous espérons conclure tous nos balados. Comme tu le sais, le balado s’appelle Sagesse pour le bien-être. Nous voulons demander à chacun de nos invités : « Quelle est votre sagesse pour notre bien-être? »

 

Sarah :

Oui, je pense que c’est le moment idéal. Je suis très emballée par cet aspect du balado. Alors Sam, quelle est ta sagesse pour notre bien-être?

 

Sam :

Intéressant Sarah, merci de me le demander. Ma devise, ou point de vue, a récemment été de ne pas anticiper les besoins des autres. Par exemple, je suis coupable d’avoir usé de flatterie. Une chose que j’ai remarquée, c’est que si personne ne prend des notes pendant une réunion, je commence à prendre des notes même si personne ne m’a demandé de le faire. Je me dis : « Oh, eh bien, quelqu’un va probablement vouloir ça, alors je devrais le faire parce que ce sera bien pour quelqu’un plus tard. », plutôt que de penser à moi d’abord et au travail ou aux heures supplémentaires qu’il me faudra pour terminer la tâche. Je pense qu’il est important d’agir délibérément quant à l’utilisation que je veux faire de mon temps et de mon énergie. Cela m’a été très utile. J’en tire une grande sagesse. (*Rires*)

 

Sarah :

Génial, merci d’avoir partagé ça.

 

Sam :

Et toi, Sarah?

 

Sarah :

Une forme de sagesse à laquelle j’ai passé beaucoup de temps à réfléchir et qui m’a vraiment interpellée ces derniers temps, c’est de reconnaître mes points de vue, mes croyances et mes valeurs, et de me mettre au défi de me demander si je suis vraiment d’accord avec eux ou s’il s’agit simplement de choses que j’ai assimilées en grandissant. Que ce soit à l’école, dans les émissions de télévision ou les médias sociaux, par exemple. D’où me viennent ces idées? Suis-je vraiment d’accord avec ça? Est-ce que cela fonctionne pour moi ou cela me nuit? Est-ce que cela rend ma vie plus difficile et a un impact négatif sur ma santé mentale? L’exemple que je préfère quand j’en parle aux gens, c’est dire que j’ai grandi en entendant toujours dans les émissions de télévision et d’autres personnes dire : « Ne va jamais aller au lit en colère ». C’était une habitude si courante chez les couples. Lorsque j’ai entamé une relation, j’ai vite appris que cela ne marcherait pas forcément pour moi. Si nous devons nous lever très tôt le matin, ou si la journée a été très longue, il vaut parfois mieux attendre, et notre communication sera meilleure le lendemain plutôt que d’essayer d’en parler avant de s’endormir, juste pour ne pas s’endormir en colère l’un contre l’autre. De plus, en parler à ce moment-là pourrait ne pas donner de bons résultats et on irait au lit en colère. Alors, je m’en suis rendu compte et j’ai commencé à me poser des questions comme : « Y a-t-il des modèles que j’ai suivis ou des choses dont j’ai pris conscience, qui ne fonctionnent pas bien pour moi? Puis-je les changer? Puis-je réfléchir et me demander si je suis vraiment d’accord avec une idée ou s’agit-il simplement d’une habitude? »

 

Sam :

Sarah, cela me semble très sage! Merci beaucoup. Je pense que c’est aussi plus réaliste, et que cela reflète le temps dont nous disposons maintenant du fait de ne pas pouvoir sortir autant. On réfléchit et on remarque ces tendances qu’on n’avait peut-être pas vues auparavant.

 

Sarah :

Oui, on a peut-être le sentiment d’être plus à même d’entamer certaines de ces conversations plus profondes avec nos êtres chers, soit par téléphone, par zoom, ou chaque fois qu’on se sent prêts à le faire.

 

Sam :

On peut en ce moment apprécier ces petites victoires sur l’autosoin et les « habitudes de reconnaissance », parce qu’on en a le temps. Voilà donc notre premier épisode de Sagesse pour le bien-être! Sarah, comment crois-tu que ça s’est passé?

 

Sarah :

Je pense que ça s’est plutôt bien passé! Vous savez, nous sommes nouveaux dans le monde du balado et nous essayons encore de nous y retrouver. Je pense que parmi nos conversations d’aujourd’hui, il y en a qu’on pourrait avoir au travail ou en dehors du travail. Donc, j’espère que nos auditeurs ont pu s’en rendre compte. Je suis très heureux que des invités se joignent à nous et nous donnent de nouvelles perspectives et des conseils pour nous aider à continuer à améliorer notre bien-être. Nous vous invitons à vous abonner aux épisodes de « Sagesse pour le bien-être ». Nous publierons nos épisodes le dernier jeudi de chaque mois. Ils seront disponibles sur tous les sites où vous écoutez des balados, y compris les balados Apple et Spotify, et nous avons également un site Web appelé wisdomforwellness.buzzsprout.com où nous mettrons en ligne une transcription en français après chaque épisode. Nous avons une page Facebook liée à notre travail, appelée au KingstonMFRC. Vous pouvez rester à jour en la visitant. Nous afficherons des promotions pour nos invités, ainsi que toute nouvelle information en rapport avec le balado. Nous cherchons également à mettre en valeur la créativité locale en demandant à quelqu’un de concevoir le logo de notre balado. Si vous avez des idées de logo, veuillez envoyer un courriel à wisdomforwellnesspodcast@gmail.com Merci beaucoup de nous avoir écouté!

 

Sam :

Nous vous sommes très reconnaissants d’entreprendre ce parcours avec nous pour acquérir plus de sagesse. À bientôt.