Wisdom for Wellness

Building a Sound Relationship with Gottman Therapist Jonathan Shippey

February 24, 2021 Season 1 Episode 2
Wisdom for Wellness
Building a Sound Relationship with Gottman Therapist Jonathan Shippey
Show Notes Transcript

In this month's episode we have our first guest, Jonathan Shippey! Jonathan is a certified Gottman couples therapist and a Master Trainer with the Gottman Institute. Jonathan shares with us some history of the Gottman method and  why this approach to couples therapy is so effective. We also discuss some tips you can start doing now to improve communication in your relationship and how small things can make a big impact!

Sound Relationship House: https://tinyurl.com/RelationshipHouse

Gentle Start Up: https://tinyurl.com/GentleStartup

Feelings Wheel: https://tinyurl.com/JSFeelingsWheel

Gottman Institute website: https://www.gottman.com/

Bob et les Macalous: http://djembaie.com/ and https://www.facebook.com/BOB-et-Les-Macalous-739058083096087/

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APERÇU DES MOTS-CLÉS

couples, Gottman, thérapie de couples, partenaire, thérapeute, Jonathan, gens, Institut Gottman, relation, travail, John, Julie, thérapie, différences, problème, balado, aide, conversation, idée, conflit

 

Sam :

La sagesse pour le bien-être englobe tout ce qui concerne la santé mentale et le bien-être. Je m’appelle Sam. Je suis travailleur social certifié et coordinateur du programme pour les familles de vétérans.

 

Sarah :

Et je suis Sarah, travailleuse sociale agréée au service des membres des familles de militaires. Joignez-vous à nous, alors que nous tenons d’importantes conversations avec des partenaires communautaires, afin d’aider nos familles de militaires à acquérir des capacités d’adaptation et de susciter des discussions sur la façon dont nous pouvons mieux prendre soin de nous-mêmes et des autres.

 

Sam :

Le balado « Sagesse pour le bien-être » vous fournira des références utiles, des techniques et de nouvelles perspectives qui vous permettront d’améliorer votre santé mentale et votre bien-être.

 

Sarah :

Ce balado vous est présenté par l’équipe de santé mentale et de bien-être du Centre de ressources pour les familles militaires de Kingston.

 

Nous sommes de retour avec notre deuxième épisode et très reconnaissants à la communauté pour tous les commentaires positifs que nous avons reçus sur notre premier épisode le mois dernier. Notre premier invité du balado Sagesse pour le bien-être est Jonathan Shippey.

 

Sam :

Jonathan Shippey est thérapeute relationnel certifié. Il utilise la méthode Gottman et il est maître formateur à l’Institut Gottman. Jonathan a créé et dirigé plusieurs ateliers pour les survivants de traumatismes liés au combat et leurs partenaires au nom du Wounded Warriors Project.

 

Sarah :

Avant de devenir thérapeute, Jonathan a été commandant d’unité des médecins de combat en Allemagne. Il a aussi servi comme commandant de compagnie pendant l’opération Tempête du désert. En tant que clinicien, Jonathan a pour passion d’aider les couples, les survivants de traumatismes, et les familles divorcées et reconstituées dans la communauté militaire. Jonathan travaille à plusieurs projets aux côtés de John et de Julie Gottman, dont des retraites privées pour les couples. 

 

Sam :

Nous avons invité Jonathan à notre balado aujourd’hui parce que notre communauté a exprimé son intérêt pour les conseils donnés aux couples, et pour les compétences et changements, qu’ils peuvent mettre en œuvre immédiatement pour ressentir un lien plus profond avec leur partenaire.

 

Sarah :

Notre équipe utilise les concepts de la méthode Gottman lorsqu’elle travaille avec des couples et nous sommes très heureux de partager avec vous les informations et ressources d’un clinicien qui a une expérience approfondie de cette approche.

 

Sam :

Les objectifs de la thérapie de couple de la méthode Gottman sont d’améliorer la communication verbale; d’accroître l’intimité, le respect et l’affection; et de fournir des techniques pour résoudre ou « faire débloquer » les conflits. Nous sommes très heureux de vous présenter Jonathan Shippey! Nous espérons qu’il nous aidera à mieux nous comporter.

 

Jonathan, nous sommes très heureux de vous accueillir dans notre balado. Comment allez-vous aujourd’hui?

 

Jonathan :

Je vais bien. Merci. C’est formidable d’être ici.

 

Sarah :

Merci d’être là avec nous. Nous nous réjouissons à l’idée de cette riche conversation avec vous.

 

Jonathan :

Tout le plaisir est pour moi. C’est mon premier balado. Je suis vraiment emballé.

 

Sarah :

C’est un bel honneur pour nous!

 

Sam :

C’est vraiment emballant pour nous!

 

Alors Jonathan, pouvez-vous nous dire en quoi consiste la méthode Gottman. Comme spécialiste qualifié et expérimenté, qu’est-ce que la thérapie Gottman?



 

Jonathan :

Une des raisons pour lesquelles j’ai du respect pour John Gottman, c’est qu’il nous a donné dans les années 70 des recherches qui n’avaient jamais été faites auparavant. Lui et son associé de recherche, Bob Levinson, avaient à leur disposition de l’équipement de surveillance physiologique. C’est un peu par hasard qu’ils ont fait des enregistrements vidéo des couples qu’ils invitaient. Dans les années 1970, la synchronisation audio-vidéo était une réalisation importante. Nous avons maintenant plus de capacité informatique dans nos téléphones qu’à cette époque où les ordinateurs occupaient des sections entières d’immeubles.

 

Ils ont pu faire des observations approfondies grâce à la vidéo. Les couples ont regardé les vidéos de leur conversation et ont évalué leurs sentiments. John et Bob ont étudié la biologie, alors pendant que les couples parlaient, ils ont porté attention à leur rythme cardiaque. Les couples s’asseyaient sur des chaises appelées « oscillomètres », et ils pouvaient déterminer à quel point les gens bougeaient et s’agitaient. John et Bob ont décidé qu’ils pouvaient soit étudier les relations, soit en faire partie, mais pas les deux. John a dit : « Nous ne savions rien des femmes. Nous avons décidé de nous contenter d’étudier les couples. » Ils ont essayé de trouver des modèles correspondant à un amour durable et, grâce à une observation minutieuse, ils ont noté des prévisibilités.

 

C’est grâce à cela que John a rédigé son livre The Seven Principles for Making Marriage Work (Les sept principes d’un mariage fonctionnel) publié au milieu des années 1990. À peu près à la même époque, il a rencontré sa femme, la Dr Julie Gottman. Julie est une thérapeute émérite avec une formation en recherche et John est plutôt un chercheur avec une certaine expérience de la thérapie. Ils sont devenus conjoints et partenaires. À cette époque, Julie demandait à John : « Tu as fait toutes ces recherches, mais combien de couples as-tu réellement aidés? » Ce à quoi John répondait : « Eh bien, il ne m’est jamais venu à l’esprit d’aider les gens! Je ne faisais que les étudier. »

 

Statistiquement, au cours de cette période, il a été démontré que les conjoints qui suivaient une thérapie de couple étaient en fait les plus susceptibles de divorcer après. Alors, John appréhendait peut-être de faire de la thérapie parce qu’il ne voulait pas contribuer au taux de divorce. Julie voulait aider les gens et John était un peu ambivalent. Ils en sont venus à un compromis et ont décidé d’aider les gens, et ils ont créé le programme de formation ensemble. Nous partagerons le lien sur la « The Sound Relationship House » qu’ils ont créé pour que le public ait davantage accès à leur travail et pour permettre à des thérapeutes comme moi d’apprendre à mieux aider les couples. Ils ont maintenant un programme de formation appelé « The Gottman Certification » qui est un atelier de deux jours pour les couples offert dans le monde entier. Cette formation est maintenant accessible en ligne pendant la COVID. Les couples peuvent donc s’inscrire et participer à cet atelier, fruit de la sagesse de John et de Julie, et le suivre à leur propre rythme. Il s’agit d’un véritable effort de collaboration de la part de l’Institut Gottman.



 

Sarah :

C’est formidable! Merci beaucoup d’avoir partagé le récit sur sa création. John et Julie sont certainement une force sûre maintenant, surtout en matière de thérapie de couple. Je pense que c’est très utile d’avoir une idée du contexte d’origine. Jonathan, comme vous l’avez dit plut tôt, cela fait presque 20 ans que vous travaillez avec les Gottman, n’est-ce pas?

 

Jonathan :

Oui, j’ai peine à le croire, mais cela fera 20 ans en mai que j’ai participé à ma première formation avec John à Columbus, dans l’Ohio, en 2001.

 

Sarah :

Super, c’est formidable. Félicitations!

 

Jonathan :

Merci. Cela a changé ma vie. Julie et lui sont devenus des amis très chers. C’est à eux que je dois en grande partie ma carrière et je les en remercie. Je suis ce qu’ils appellent un « maître formateur ». Nous sommes environ 25 dans le monde entier à faire partie de l’Institut Gottman. John nous décrit comme son héritage. Nous avons donc une réelle responsabilité quant au maintien de sa bonne réputation et du travail qu’on y fait.

 

Sarah :

Oui, ce n’est pas rien, j’en suis sûre! Alors Jonathan, pour approfondir l’expérience de la thérapie de couple, mes collègues et moi constatons souvent que lorsque les couples viennent nous voir, ils traversent une zone névralgique. Ils vivent de profonds sentiments de colère et de méfiance. Consulter un thérapeute semble être leur dernier recours pour sauver la relation. Selon vous, quel est le meilleur moment pour entreprendre une thérapie de couple? Comment la méthode Gottman peut-elle informer les couples pour qu’ils aient une première rencontre et travaillent à l’amélioration de leur relation?

 

Jonathan :

C’est une excellente question. Je n’ai pas de références exactes, mais je crois qu’après six ou sept ans de vie commune les couples commencent à éprouver des difficultés et à consulter un thérapeute. Maintenant, imaginez que vous êtes en randonnée et que vous avez un caillou dans votre chaussure. Si vous continuiez à marcher pendant sept ans avec le caillou dans votre chaussure, cela causerait beaucoup de dégâts et de douleurs. Je recommande aux couples d’envisager une thérapie si l’un des deux a des difficultés. On peut penser que tout va bien, mais ça peut ne pas être le cas pour notre partenaire. C’est le moment où je suggère d’envisager une thérapie de couple. J’aimerais également vous donner quelques conseils sur le choix d’un bon thérapeute. Il devrait pouvoir présenter à l’avance une description très claire d’une offre de service fondée sur une méthodologie. Il devrait être en mesure d’exprimer clairement ce qu’il fait et comment il le fait. Malheureusement, lorsque la thérapie de couple est mal définie, le thérapeute traite les couples comme n’importe qui d’autre, avec beaucoup de va-et-vient entre le thérapeute et le couple.



 

Avec la méthode Gottman, nous pensons que le thérapeute ne peut pas être le poteau central d’une tente, parce que lorsqu’on l’enlève tout s’effondre, et c’est ce qu’on veut éviter. Comme thérapeute, j’essaie de trouver un moyen de me sortir de ce travail, d’aider les couples à apprendre à se parler entre eux. S’ils n’ont pas l’habitude de se parler pendant la thérapie, avec un thérapeute qui intervient si nécessaire ou simplement à l’occasion, ce n’est pas une bonne thérapie de couple basée sur la recherche. La plupart des thérapeutes aident les gens à se sentir mieux, mais quand on rentre chez soi et que rien ne change entre nous, c’est parce qu’on n’a pas vécu les choses différemment en tant que couple. Diana Fosha est l’un de mes mentors. Elle n’utilise pas la méthode Gottman, mais elle m’a cité ceci : « Nos clients n’ont pas besoin d’être éduqués, mais de vivre une expérience. » Cela ne veut pas dire que les couples n’apprennent pas, nous apprenons tous. Mais quel est le meilleur moyen d’apprendre dans les relations? Nous voulons que les gens vivent des expériences ensemble. Mon travail de thérapeute de couple consiste à amener les partenaires à vivre des échanges plus affectueux entre eux. Ce sont des éléments à rechercher chez un thérapeute.

 

Sam :

Jonathan, cette citation me rappelle une citation de Maya Angelou qui dit qu’il nous arrive d’oublier ce qu’une personne dit, mais jamais ce qu’elle nous a fait ressentir. Je pense que cela est lié à l’idée d’expérience. L’éducation, c’est précieux, mais avoir la possibilité d’apprendre par l’expérience est tellement bénéfique.

 

Jonathan :

Oui, c’est certain. J’aime Maya Angelou.

 

Sarah :

Nous en avons parlé, mais j’aimerais que vous nous expliquiez plus précisément en quoi cette approche thérapeutique fonctionne mieux que d’autres pour les couples.

 

Jonathan :

Je pense que la différence vient du fait que le thérapeute Gottman voit. L’amélioration la plus fréquente que le thérapeute doit apporter à sa pratique quand il suit la certification Gottman, c’est de voir. Lorsque j’ai été certifié, nous filmions encore notre travail avec les couples et quelqu’un passait en revue nos enregistrements. Il y a une série de points de référence. Je me souviens du commentaire : « Souvenez-vous, la thérapie Gottman est dyadique. » Après ma certification, il m’a fallu continuer à développer des techniques pour encourager les couples à se tourner l’un vers l’autre et à se parler. Je crois qu’il est fondamentalement illusoire de penser que tout repose sur le thérapeute en l’absence de recherche ou de quelques recherches thérapeutiques. Ce que vivent nos couples le confirme : la meilleure façon de procéder est de les amener à interagir différemment.

 

Sam :

Jonathan, vous avez mentionné le mot dyadique. Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il signifie?



 

Jonathan :

Oui, bien sûr. J’utilise du jargon. Dans une triade, le thérapeute est la pointe du triangle et les deux partenaires s’adressent au thérapeute. C’est ainsi qu’on voit habituellement la thérapie de couple dans les films. Ce n’est pas bien représenté. Quand on parle de dyade, c’est qu’on veut que les partenaires communiquent directement en empruntant leur propre voie bidirectionnelle. Je pourrai être amené à y entrer et à en sortir.

 

Sam :

Merci beaucoup.

 

Jonathan :

Une autre contribution majeure de la méthode Gottman est l’idée qu’il y a deux personnes différentes au sein de chaque couple, que ces différences vont émerger et s’accentuer avec le temps, et qu’il faudra s’y retrouver. Par exemple, les personnes ponctuelles ont tendance à s’associer avec des personnes plus flexibles, des gens qui aiment le désordre, comme John qui se décrit comme étant un « merveilleux traîneux », mais Julie ne le voit pas de cette façon. Elle est beaucoup plus ordonnée et c’est ce qu’elle préfère. Ils ont vu que leur mariage comporte cette différence et ils ont appris à s’y retrouver pour qu’il n’y ait pas constamment des frictions. Quand les couples n’apprennent pas à gérer leurs différences, ils se retrouvent dans une impasse. C’est un sujet qui est abordé en détail dans leur livre « Les sept principes ». L’un des principes est d’apprendre à faire face à l’impasse. L’une des idées maîtresses de l’Institut Gottman est que tous les conflits ne sont pas identiques. Il s’agit d’un défaut de conception courant dans les thérapies de couple uniformes mal conçues. Un exemple courant est la façon dont les partenaires envisagent différemment l’argent dans un couple. Dans une thérapie non fondée sur la recherche, le thérapeute pourra utiliser des feuilles budgétaires pour aider à planifier les finances du couple. Ça ne fonctionnera qu’à très court terme. Recourir trop rapidement aux solutions ne fonctionne pas, parce qu’on ne comprend pas ou qu’on ne se sent pas encore accepté.

 

On doit d’abord voir qu’on est tous différents, ni meilleurs, ni pires, juste différents. On doit trouver des moyens de parler métaphoriquement, de renvoyer le problème comme une équipe de football se renvoie la balle durant une pratique. Plutôt que d’insister pour trouver des solutions sans avoir d’abord accepté nos différences, comme dans un match de ballon-chasseur. Très vite, les gens se blessent et se font du mal. Avec la méthode Gottman, il y a des aspirations, des valeurs et des rêves profonds qui sont ancrés dans l’impasse, et ils restent incompris. On ne les honore pas. Une personne voit l’argent comme une denrée précieuse à garder et à protéger, durement gagnée et facilement perdue; son partenaire le voit plutôt comme de l’oxygène qui va et vient et qui est toujours là, ce qui ne le préoccupe pas. Imaginez ces deux personnes en train de faire un plan budgétaire! On voit souvent des types opposés se retrouver ensemble, aussi bizarre que cela puisse paraître. Et la différence ne tourne pas toujours autour de l’argent, ça peut être autre chose. Le fait est que lorsqu’on ne voit pas dans le conflit les rêves de nos partenaires, on finit par rester dans l’impasse.

 

Beaucoup de couples qui viennent en thérapie traversent une phase très difficile de leur vie commune. Cependant, personne n’a mis en évidence le problème plus vaste et cherché à s’y retrouver, au lieu d’essayer de le résoudre. Nous devons d’abord nous asseoir et nous écouter vraiment les uns les autres. Le thérapeute doit nous munir de questions destinées à cibler cette couche inférieure, la signification plus profonde. Lorsque les deux parties se sentent comprises et se dirigent vers l’acceptation, la résolution des problèmes peut alors être facilitée. Lorsqu’on cherche à résoudre un problème, on connaît alors les besoins fondamentaux de chacun. Une fois que cela est en place, les couples peuvent alors commencer à trouver des solutions à des problèmes insolubles. La différence ne disparaît pas vraiment, mais on apprend à vivre avec en se rappelant ce qui importe vraiment pour l’autre personne. On peut alors en tenir compte dans la recherche d’une solution qui fonctionne et qui permette de vivre avec la différence.

 

Sara :

Absolument. Je pense que l’approche dyadique de la méthode Gottman permet également aux couples de repartir en ayant la certitude qu’ils pourront résoudre les problèmes et les préoccupations qui se présenteront à eux à mesure qu’ils continueront à grandir individuellement et ensemble. Elle leur donne la capacité de dire : « Nous avons géré cela et nous savons comment aborder l’avenir sans être guidés. »

 

Jonathan :

C’est l’un de nos principaux objectifs. Dans le domaine des thérapies de couple, il y a un réel problème de récidive : les gens s’améliorent durant la thérapie, mais reviennent aux anciennes habitudes et aux défis une fois que la thérapie prend fin. Avec la méthode Gottman, nous visons à les équiper pour qu’ils puissent se sentir en confiance pour relever leurs futurs défis.

 

Sam :

Profiter de cette pause pour se rapporter à son partenaire est excellent pour intégrer les compétences que vous avez enseignées et que maintenant on possède. Je pense que c’est génial. Vous avez dit que des valeurs et des rêves se cachent habituellement derrière les différences. En utilisant l’exemple du budget, quel pourrait être le rêve et en quoi est-il similaire aux valeurs?

 

Jonathan :

Nous en parlons dans le livre « The Sound Relationship House », si vos auditeurs veulent y jeter un coup d’œil. Il s’agit essentiellement d’une image d’amour durable. Il s’agit d’un recueil des recherches faites par John et des découvertes cliniques de Julie qui s’inscrivent en tant que fondement. Ce sont les bases au niveau le plus élémentaire, ce qu’il faut faire et ne pas faire, et les façons de faire apprises en thérapie. L’une des choses que vous remarquerez dans le modèle est que l’amour durable exige des conflits. J’ai trouvé cela intéressant. Au cœur de la maison, il faut « gérer les conflits » et la plupart des gens ne savent pas comment s’y prendre.

 

Il faut se souvenir que tous les conflits diffèrent et qu’on peut voir plus haut pour que « nos rêves de vie deviennent réalité ». Je pense qu’il pourrait y avoir un diagramme de Venn qui entoure les rêves de vie et la gestion des conflits. Lorsqu’on vit une impasse au sujet des différences perpétuelles, ce ne sont pas les différences qui posent problème. Les couples ne viennent pas en thérapie parce qu’ils ont appris à gérer leur différence, mais plutôt parce que quelque chose dans leur vie commune s’est vraiment bloqué. Une impasse, c’est un peu comme être coincé dans la circulation sur la route de l’aéroport quand on a un vol à prendre. C’est ce à quoi ressemble l’existence lorsqu’on est en conflit avec son partenaire. Découvrir ce qui compte vraiment pour son partenaire malgré les différences permet aux rêves de la vie de devenir réalité. Ceci est lié à un autre élément clé de l’amour durable : la création d’un sens partagé. Réaliser les rêves de la vie et créer un sens partagé, c’est comme un hybride. C’est la façon la plus traditionnelle de penser à la signification des rêves, par exemple : « Où veux-tu qu’on soit dans dix ans? » Le processus, la conversation à partir de laquelle les rêves sont créés, est ce que nous appelons en fait le rêve au sein du conflit.

 

Si un couple arrive avec des différences sur l’argent, je veux les munir de certaines questions. Le thérapeute sait manier la façon dont on se parle et on s’écoute les uns les autres. Voici un exemple d’entretien entre deux personnes ou l’une interroge l’autre. En gros, la première question est : quelles sont les valeurs, points d’éthique ou croyances sur ce sujet, qui influencent ton approche? Nous n’essayons pas de résoudre quoi que ce soit, alors je leur rappelle de rester centrés sur l’entretien et de ne pas poser de questions du genre « comment ça va marcher? » Ce n’est pas une des questions de l’entretien; le but est de voir et de comprendre ce qui compte pour notre partenaire. Quand nous ne savons pas ce qui importe, toute solution envisagée devient risquée. Nous devons comprendre, être capables de nous parler et de dire : « Laisse-moi te dire ce que l’argent représente pour moi. » D’une part, l’argent peut représenter une sécurité. Quand je ne suis pas sûr que l’argent soit bien géré, je souffre d’insécurité. Nous voulons aider les gens à comprendre cela. Ce n’est pas difficile de poser les bonnes questions.

 

Une autre question consiste à savoir s’il y a quelque chose dans nos antécédents qui nous fait ressentir ou penser d’une certaine manière. L’un de mes clients a déclaré dans le passé : « Je peux vous dire exactement pourquoi je ressens ce que je ressens à propos de l’argent. J’ai grandi avec des parents qui étaient très irresponsables avec leur argent. » Il a grandi dans la pauvreté, non pas parce qu’il n’y avait pas assez d’argent, mais parce que ses parents étaient insouciants dans leurs choix financiers, ce qui s’est traduit par une enfance difficile. Il a décidé très tôt d’être responsable avec son argent et de ne pas faire subir à ses enfants ce qu’il avait vécu. Le couple s’est retrouvé dans une impasse parce qu’elle voulait des vacances en famille depuis des années. Ils n’ont jamais pu vivre les étapes de planification des vacances en famille. C’est devenu un point très « difficile » pour eux. Pour elle, partir en vacances était une expérience familiale intergénérationnelle. Elle avait grandi dans un autre pays et, enfant, la seule fois où elle voyait sa famille élargie, c’était en vacances. Elle rêvait de faire vivre la même expérience à leurs enfants. Mon rôle ici n’était pas de résoudre les problèmes de planification des vacances; nous avons mis cela de côté. J’ai dit : « Je pense que le blocage vient du fait que vous ne comprenez pas bien ce qui compte pour l’autre. »

 

Dans cette histoire, lorsque le couple a cessé de chercher des solutions et qu’ils se sont écoutés l’un l’autre, ils ont vu qu’ils étaient tous deux animés par le désir de laisser un bon héritage à leurs enfants. Il y avait un rêve commun, mais ça ne fonctionne pas toujours de cette façon. Cependant, une fois le rêve révélé, il existe généralement des valeurs communes, comme : « Nous aimons tous deux nos enfants. Nous voulons tous deux un grand avenir et un bon héritage, et trouver le moyen d’y arriver. » Honorer le processus d’écoute des rêves de chacun a permis à ce couple d’aller de l’avant. Dans les quatre mois qui ont suivi ces séances, ils ont planifié et réalisé des vacances vraiment réussies qui ont satisfait leurs besoins : pour elle, le fait de ne pas laisser passer une autre année sans emmener leurs enfants en vacances et pour lui, de ne pas avoir à assumer une dette de carte de crédit.



 

Sarah :

 

C’est très fort! Merci de nous en avoir fait part. Je pense que cela nous aide à visualiser et à comprendre comment la « Sound Relationship House » peut être réellement bénéfique à nos relations. Diriez-vous alors que si nous n’essayons pas de comprendre ce qui est important pour nos partenaires, nous risquons de perpétuer le problème?

 

Jonathan :

Oui, c’est cela. Il y une autre note importante à apporter à ce sujet. Chaque fois qu’on montre à notre proche que ce qui compte pour elle ou pour lui est important aussi pour nous, la confiance s’installe. Lorsqu’on prend note de ce qui compte pour la personne qui nous est chère, et qui lui donne le sentiment d’être importante, cette personne se sent aimée. Cette personne nous fait alors davantage confiance, et cela renforce l’engagement. Dans une relation engagée, on se sent confiant dans le choix de notre partenaire lorsqu’on reçoit de l’attention sur des choses qui nous importent, tant dans les petits moments d’écoute que dans les moments plus profonds, voire existentiels. Il faut prendre le temps d’écouter et de comprendre les sujets qui importent à l’autre au quotidien, qu’il s’agisse d’argent ou de la famille. Que le point soit petit ou grand, lorsqu’on écoute, la confiance s’installe.

 

À la « Sound Relationship House », notre confiance et notre engagement sont les murs de protection contre les charges. Nous renforçons ces murs et gardons la maison en sécurité à chaque petit moment que nous prenons pour la construire et pour démontrer que ce qui compte pour notre partenaire compte aussi pour nous. C’est un concept très important, et il m’a fallu du temps pour comprendre à quel point ces petits moments sont importants pour la confiance et l’engagement. Notre devise à l’Institut Gottman est : « Dites souvent des petites choses. » C’est une arche en pierre métaphorique. John et Julie ont en fait appelé leur balado : « Des petites choses, souvent. » Bâtir sur l’amour et la confiance et solidifier notre engagement dans les plus petits moments, c’est profond. Quand notre partenaire se tourne vers nous ou nous appelle, et qu’on l’ignore, on perd cela. C’est très interactif; chaque moment contribue à renforcer la construction ou non.

 

Sarah :

Vous avez mentionné l’expression « se tourner vers ». Pourriez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet et nous donner un aperçu de ce à quoi cela ressemble?

 

Jonathan :

Oui. Pendant de nombreuses années, John a amené des couples dans un bureau où ils étaient connectés à un équipement de surveillance physiologique. Les couples ont reçu des instructions pour des conversations guidées sur leurs journées, afin de saisir un moment de retrouvailles après une séparation. Les chercheurs ont suivi les couples qui discutaient de leur journée, puis, après une pause, les invitaient à discuter du problème dans leur relation. C’était une façon de mettre en place un certain conflit. La recherche a permis d’établir une conversation de base et une conversation conflictuelle à des fins comparatives. En fait, des tests pilotes sont en cours pour permettre aux thérapeutes de couple utilisant la méthode Gottman d’offrir des expériences de laboratoire d’amour aux couples dans leur propre maison. L’enregistrement offre un suivi par reconnaissance faciale, donnant au thérapeute un retour d’information important sur ce qui se passe réellement dans une interaction de couple. Alors, s’il y a des couples intéressés à vivre ce type d’expérience à domicile, ils en auront la possibilité. 

 

Sarah :

Nous avons donc un aperçu de ce qui s’en vient!

 

Jonathan :

Nous sommes peu nombreux à être formés pour l’offrir en ce moment, mais bientôt, cela sera plus largement disponible. Les recherches ont permis de déterminer un processus que John appelle « la tentative de connexion ». Nous regardons les séquences de ces vidéos dans le cadre de notre formation. Je me souviens d’une femme qui regardait par la fenêtre et disait : « Wow! » La réaction de son mari est très marquante. Il est assis sur le canapé, il prend la télécommande et monte le volume. On entend davantage le son en arrière-plan, et il ne regarde même pas sa femme. Si on compare avec un autre couple, un des partenaires regarde par la fenêtre. Elle dit : « Wow! » Son partenaire se lève du canapé et marche vers elle jusqu’à la fenêtre. C’est un bel endroit à Seattle appelé Montlake Cut.

Il y a presque toujours des voiliers qui passent, et ils regardent les voiliers. Ils partagent un bref moment. Elle dit : « Tu sais, je crois qu’ils font des croisières d’un jour à bord du Puget Sound. Faisons cela cet été. » Le couple, où l’homme a choisi de se lever du canapé, vit quelques mois plus tard une belle expérience au soleil, riche en souvenirs sur le Puget Sound. En revanche, je garantis que le gars avec la télécommande n’a pas eu une expérience remplie de souvenirs avec sa femme.

 

L’idée derrière la tentative de connexion, c’est d’établir un concept d’appel et de réponse. C’est tout simplement cela : quand j’appelle, je veux une réponse; quand j’envoie un texto, j’aimerais un texto en retour. C’est un exemple de demande de connexion. On a ainsi la conviction que chaque fois qu’on réagit, chaque fois qu’on se tourne vers l’autre, cela mènera à d’autres moments en retour. Ce petit exemple de se lever du canapé pour aller jusqu’à la fenêtre, c’est se tourner vers l’autre. Nous pouvons nous tourner vers l’autre, ou nous en détourner. Ignorer ou ne pas répondre, c’est se détourner. On peut aussi se retourner « contre », et je dirais que le gars qui montait le volume à partir de sa télécommande se retournait « contre ». Se tourner vers l’autre renforce l’amour.

 

Dans la « Sound Relationship House », où il est question de perspective positive, on atteint ce résultat. Voyez cela comme un relevé bancaire positif; il y a un compte bancaire émotionnel palpable dont tout amour à long terme a besoin. Le compte exige des dépôts réguliers. Cependant, ce n’est pas comme un compte bancaire dans le monde réel qu’on peut laisser dormir et qui va croître. L’amour ne fonctionne pas de cette façon. Je vais référer à une image qu’on utilise au Kentucky : prenons un ballon de basket et veillons à ce qu’il reste gonflé. Il ne restera pas gonflé si on le laisse de côté. Cependant, l’amour ce n’est pas comme un ballon de basket parce qu’insuffler de l’amour n’arrête jamais. Quand on gonfle trop un ballon de basket, il explose, mais il est impossible de surcharger le compte bancaire émotionnel. Dans le compte bancaire émotionnel, on doit faire des dépôts; on ne peut simplement se contenter d’avoir une perspective positive.

 

De même, si je vérifie mon solde, je peux être joyeux et positif et avoir des pensées positives, mais si je n’ai pas géré mes crédits et surveillé mes débits, je n’aurai pas un relevé bancaire positif.

 

Certaines personnes se méprennent vraiment sur l’idée de perspective positive. J’ai entendu des gens dire à leur partenaire : « Le thérapeute a dit qu’il faut avoir une perspective positive, mais je n’entends que des plaintes. » Ma réponse est la suivante : « En fait, l’émotion négative que vit votre partenaire n’est négative que s’il est le seul à la vivre. » Il n’y a rien de négatif dans le fait d’indiquer à son partenaire qu’on souffre et qu’on aimerait être soutenu. En fait, ces émotions soi-disant « négatives » peuvent devenir positives si l’on s’en occupe et qu’on se tourne vraiment l’un vers l’autre. Se tourner vers l’autre au lieu de s’en détourner est l’un des moyens les plus importants pour remplir le compte bancaire émotionnel et faire le plein d’amour.

 

Sarah :

Merci beaucoup pour cette clarification, cela aide vraiment à mieux comprendre le tout. Vous nous avez déjà donné tellement d’information et de bagage! Nous aimerions savoir si vous avez des conseils à donner à nos auditeurs sur ce que nous pouvons faire maintenant. Y a-t-il des choses qu’on peut commencer à faire à la maison dès maintenant pour améliorer la santé de nos relations?

 

Jonathan :

Il y a ce qu’on appelle des conversations poison et à l’Institut Gottman nous les appelons « Les quatre cavaliers ». L’Institut a diffusé une courte vidéo d’animation à ce sujet sur YouTube. C’est une excellente ressource pour transformer les interactions toxiques. Premièrement, nous voulons éviter les poisons, mais si nous y sommes tous exposés. Il faut alors espérer qu’il existe un antidote. Quand on s’engage dans ces conversations poison, la conversation se dégrade et personne ne nous écoute. La plupart d’entre nous veulent que nos partenaires nous écoutent. Si on s’engage dans ces conversations poison, non seulement on ne nous écoute pas, mais plus important encore, si ces conversations deviennent courantes, nos relations se dégradent. L’antidote à deux de ces horribles poisons appelés mépris et critique est ce que nous appelons le démarrage en douceur. J’encourage les auditeurs à apprendre à aborder les choses d’une manière particulièrement encadrée avec leurs partenaires. Parfois, mes clients réagissent en me disant : « Oh, je ne parle pas comme ça. » Ce à quoi je réponds : « Oui, mais vous êtes ici parce que vous essayez d’apprendre de nouvelles façons de parler et d’écouter! »

 

Il est inutile d’entreprendre une thérapie de couple pour apprendre cette compétence, et c’est très important. Les poisons de la critique et du mépris attirent l’attention des auditeurs sur eux-mêmes, plutôt que de mettre l’accent sur l’orateur. Cela amène le partenaire à réagir en général par un troisième poison : la défensive. En utilisant l’antidote à la critique et au mépris, on se montre proactif et on évite ainsi d’être sur la défensive. Lorsqu’on utilise un démarrage en douceur, une façon plus douce de s’exprimer, la façon dont on est écouté devient importante. On risque d’avoir une meilleure réponse. On apprend à éviter les poisons et aussi à utiliser leurs antidotes. On veut mener le tout à partir d’un sentiment, en disant quelque chose comme : « Hé, je suis contrarié. Je suis peu blessé par ce qui s’est passé, peut-on en parler? » C’est un démarrage en douceur, qui tend à susciter une plus grande ouverture d’esprit chez l’auditeur, et qui est suivi d’une bien meilleure conversation.

 

Il y a un acronyme pour cela; depuis que je suis dans l’armée, j’adore les acronymes.



 

Sam :

Oui, nous connaissons ces acronymes! Il y en a tellement.

 

Jonathan :

(Rires) Je vais donc donner un acronyme à vos auditeurs. C’est FAN, qui signifie en anglais « Feelings, what they’re About, and what I Need », soit en français « les émotions, ce en quoi ils consistent et ce dont j’ai besoin ». Cela aide les gens à prendre une minute pour réfléchir à ce qu’ils ressentent réellement. Je demande aux gens de ne pas commencer en disant « Je sens que… » ou « Je me sens comme… », parce qu’il est alors à peu près certain qu’ils ne partageront pas une émotion fondamentale. La première étape consiste à reconnaître le sentiment qu’on éprouve. Tout tourne autour de ce sentiment. À la deuxième étape, on utilise nos cinq sens. On exprime ce qu’on a vécu, sans monter de dossier contre notre partenaire, mais en l’amenant à être témoin en utilisant des entrées en matière non accusatrices comme « J’ai entendu ceci… » ou « J’ai vu cela… »

Sam :

J’aime les exemples d’entrées en matière en douceur que vous nous proposez. J’ai une connaissance limitée des thérapies de couples et des exemples concrets de ce que cela peut donner, et c’est très utile. Jonathan, où nos auditeurs peuvent-ils avoir un meilleur aperçu des ressources dont vous nous avez parlé aujourd’hui?

 

Jonathan :

La première et la meilleure ressource est gottman.com. C’est un site Web fantastique créé par l’Institut. On y trouve une foule de ressources; on pourrait passer toute une vie à lire les articles du blogue. Vous pouvez également vous inscrire, vous et votre partenaire, à ce qu’on appelle « La minute du mariage ». Vous y trouverez une lecture quotidienne d’une minute et des conseils sur la manière de renforcer votre relation. Vous pouvez écouter le balado de John et Julie, « Des petites choses, souvent. » Il y a aussi une application gratuite sur l’Institut. Cette application Gottman pour Android et iPhone permet d’accéder à environ 18 ou 19 jeux de cartes virtuelles qui génèrent des conversations.

 

Sam :

Jonathan, j’aime le fait que toutes les ressources dont vous nous avez parlé aujourd’hui sont à la fois gratuites et facilement accessibles! Elles sont offertes à tous ceux et celles qui ont accès à l’Internet ou qui peuvent télécharger une application. J’aime le fait que John Gottman, vous-même et l’équipe apportiez un éclairage précieux sur les moyens de faciliter l’accès à l’information. C’est certainement une conversation que nous avons souvent dans notre communauté.

 

Sarah :

Nous vous sommes très reconnaissants d’avoir pris le temps de participer au balado et de discuter avec nous. Juste avant de conclure, nous posons toujours une dernière question à nos invités du balado. Si vous pouviez nous donner un seul élément de sagesse pour notre bien-être, lié ou non aux couples, que serait-il?



 

Jonathan :

Mon conseil est le suivant : lorsque la personne que vous aimez vous appelle, essayez d’en tenir compte et de lui répondre. Même si c’est une seule syllabe! La lettre « K » dans un texto, par exemple; essayez de faire quelque chose qui ne les laisse pas en suspens. Notez les tentatives et répondez-y. Il est également normal d’attirer l’attention de notre partenaire sur une tentative qui a échoué et de demander réparation. Nous sommes parfois occupés, nous oublions nos textos, nous n’entendons pas quelque chose à distance. Essayez encore, faites-leur savoir que vous leur tendez la main, que vous faites une nouvelle tentative.

 

Sarah :

Je vous remercie. Je pense que c’est un point vraiment important. Parfois, on se sent déprimé ou frustré quand on n’obtient pas de réponse, et il est important de se rappeler que de revenir à la charge et de le souligner à l’autre, c’est correct.

 

Jonathan :

Utiliser une entrée en matière tout en douceur permet d’attirer l’attention.

 

Sam :

Jonathan, nous vous sommes très reconnaissants d’avoir pris le temps de nous parler aujourd’hui. Nous apprécions énormément vos connaissances et votre regard sur le counselling en relations humaines. Nous vous sommes très reconnaissants de votre participation à notre balado sur la Sagesse pour le bien-être!

 

Jonathan :

Ce fut un réel plaisir. Ce sujet me passionne, comme vous pouvez le constater, et je suis donc ravi de pouvoir aider les autres. Je vous remercie donc de m’en avoir donné l’occasion.

 

Sam :

Merci d’avoir écouté le balado Sagesse pour le bien-être présenté par le Centre de ressources pour les familles militaires de Kingston.

 

Sarah :

Veuillez prendre quelques minutes pour répondre au sondage situé dans la description de ce balado. Cela nous permet de savoir si vous appréciez nos épisodes. Pour suivre nos aventures, ou pour avoir un aperçu et plus d’informations sur le balado, indiquez-nous un « j’aime » le CRFM Kingston sur Facebook.

 

Sam :

Pour montrer notre reconnaissance envers nos militaires, nos anciens combattants et leurs familles, nous avons voulu partager leur talent. Ce mois-ci, nous avons Bob from Bob et les Mecca loosequi nous partage leur parcours musical. Pour découvrir leur musique, cliquez sur les liens dans la description.



 

Bob : 

 

Bonjour! Je suis Bob de Bob et les Macaloose. double been a mecca loose the good bit if we do move on the bottom of the FileZilla mfrc Kingston possible project podcast about mobile musician Shivani my contact Deborah Carter lavc Rancho de Matic la St. Patrick dancer Sri Lanka has never been around since a musical Mondays so shank has a shot he didn’t know. Qu’il revienne au Burkina Sombra, c’est l’actualité de l’emoji Nisha Viola. Eh bien, la madalina annelle airbuses de la Monica olkaria est juste à côté de la base de la région Akkadian Rifai Maroc les dauphins ne font pas la promotion d’un emoji perdant ils ne transfèrent vraiment pas les rovers irlandais clé navien contrarié qu’ils en sachent beaucoup Mon nom est Yolanda anomeric musique régulière bluegrass employé à plein temps app nom faible taux de rebond car il il a fini par plaider à Santander en faveur du hutan et du banjo dans la zone de New Project, dit un parent rétro et non pas un fils d’un combattant irakien au Laos. Je suis contrarié par GE, alors inscrivez-vous avec tous les autres. Alors on transpire bouton continuer nos projets que nous faisons. Merci pour le désordre.

 

Sam :

Pour écouter le balado en ligne, allez sur wisdomforwellness.buzzsprout.com. Rendez-vous le mois prochain. Entretemps, nous espérons tous devenir un peu plus sages en cours de route!