Wisdom for Wellness

Interrupting Your Child's Anxiety with Lynn Lyons

March 25, 2021 Sarah & Sam Season 1 Episode 3
Wisdom for Wellness
Interrupting Your Child's Anxiety with Lynn Lyons
Show Notes Transcript

This month Sam and Sarah talk about worry, anxiety, and the impact of the pandemic on these feelings. We ask anxiety expert, Lynn Lyons, her tips on how to manage anxiety, how to step into uncertainty, and how parents can support anxious kids. Follow along on Sam and Sarah’s journey as they learn about common mistakes when it comes to talking to anxiety.

To learn more about Lynn’s work, click here: https://www.lynnlyons.com/ 

Listen to Flusterclux, Lynn Lyon’s podcast here: https://luxerecess.com/flusterclux/

Listen to the episode to learn how to  enter into the contest to win Anxious Kids, Anxious Parents by Lynn Lyons and the accompanying book Casey’s Guide!

Podcast Email: wisdomforwellnesspodcast@gmail.com


This month, our musical feature is: STERLING. Check out their music below!!  

Website - www.sterlingrocks.ca 

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YouTube - www.youtube.com/user/BandSterling 

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APERÇU DES MOTS-CLÉS

anxiété, inquiétude, personnes, anxieux, enfants, parents, enfant, bien-être, balado, famille, Joanne, inquiet, parler, respiration, appelé, évitement, soutien, problème, sentir, social

 

Sam :

La Sagesse pour le bien-être englobe tout ce qui concerne la santé mentale et le bien-être. Je m’appelle Sam. Je suis travailleur social autorisé et coordinateur du programme pour les familles d’anciens combattants.

 

Sarah :

Et je suis Sarah, travailleuse sociale autorisée, et je conseille les membres des familles de militaires. Joignez-vous à nous, alors que nous organisons d’importantes conversations avec des partenaires communautaires, afin d’aider nos familles de militaires à acquérir des capacités d’adaptation et de susciter des discussions sur la façon dont nous pouvons mieux prendre soin de nous-mêmes et des autres.

 

Sam :

La Sagesse pour le bien-être vous fournira des références utiles, des techniques et de nouvelles perspectives pour que vous continuiez à améliorer votre santé mentale et votre bien-être. Ce balado vous est présenté par l’équipe de santé mentale et de bien-être du Centre de ressources pour les familles militaires de Kingston.

 

Sarah :

Bonjour à tous et bienvenue à un nouvel épisode de la Sagesse pour le bien-être! Nous sommes très heureux d’accueillir aujourd’hui une invitée spéciale qui vient nous parler de l’anxiété, notamment de l’anxiété chez les enfants et de celle des parents, et de l’anxiété en général.

 

Sam :

Nous sommes ravis d’accueillir une spécialiste de l’anxiété, Lynn Lyons. Lynn est travailleuse sociale clinicienne autorisée. Elle travaille à son compte, mais elle est aussi psychothérapeute, auteure et conférencière de renommée internationale. Lynn s’intéresse à l’interruption des modèles générationnels relatifs à l’anxiété dans les familles. Elle est très drôle. Elle utilise l’humour et la connexion ludique, et met l’accent sur l’action comme stratégie globale, ce qu’elle a enseigné à des milliers de professionnels et de familles.

 

Sarah :

Sam a mentionné que Lynn est conférencière. Elle est fréquemment invitée comme conférencière principale et présentatrice lors de conférences nationales. On fait appel à elle en tant que spécialiste de l’anxiété. Elle a été publiée dans le New York Times, la revue Psychology Today, le Time Magazine et bien d’autres parutions, et elle a été invitée à la National Public Radio.

 

Sam :

Son balado, Flusterclux, en est à sa troisième saison. Elle y parle d’inquiétude, de l’art d’être parents et de la gestion des émotions. Nous mettrons le lien vers le balado dans la description de cet épisode.

 

Sarah :

Lynn est également l’auteure de plusieurs livres, articles et programmes en ligne, dont un livre que Sam vient de lire et qui s’intitule « Anxious Kids, Anxious Parents » (Enfants anxieux, parents anxieux). Il est assorti aussi d’un ouvrage connexe intitulé « Playing with Anxiety: Casey's Guide for Teens and Kids » (Jouer avec l’anxiété : Guide de Casey pour les adolescents et les enfants) co-écrit avec Reid Wilson. Restez à l’écoute, car nous vous expliquerons plus tard comment participer à un tirage au sort pour gagner ces deux livres.

 

Sam :

Ce sont d’excellentes ressources. Même si je n’ai pas d’enfants, j’ai trouvé le livre « Anxious Kids, Anxious Parents » très utile pour comprendre l’anxiété d’un point de vue générationnel et pour réorienter mes propres réactions face à certains événements.

 

Sarah :

Avec Lynn, nous parlerons de l’anxiété chez les enfants et du soutien parental aux enfants anxieux, mais les outils peuvent également être utilisés de manière plus générale. J’encourage donc tout le monde à écouter, que vous ayez ou non des enfants. Nous avons beaucoup de chance d’accueillir Lynn Lyons aujourd’hui! J’espère qu’elle pourra nous apporter un peu de sagesse pour notre bien-être. Alors, accueillons Lynn à ce balado! Nous sommes très heureux de vous accueillir aujourd’hui pour discuter avec nous.

 

Lynn :

Bonjour, je suis ravie d’être ici. Merci de m’avoir invitée.

 

Sarah :

L’anxiété est un sujet qui revient souvent au sein de notre clientèle et de notre communauté, et il est revenu encore plus souvent au cours de l’année qui vient de s’écouler. Il y a beaucoup de choses dont nous aimerions parler et nous espérons que vous pourrez offrir quelques conseils à notre communauté et aux parents qui, peut-être, traversent une période difficile. L’anxiété et les sentiments d’inquiétude sont très courants et peuvent se manifester de différentes manières selon les expériences individuelles. Y a-t-il des signes que nous pouvons observer chez nos enfants, et des réactions utiles? L’enfant est-il en âge de s’inquiéter? Quels signes pourraient nous indiquer qu’il est anxieux et qu’il a besoin de conseils pour gérer ses émotions?

 

Lynn :

Très bien, commençons par ces questions. Nous savons qu’il est normal pour un être humain de vivre de l’inquiétude, car elle vise à nous protéger. Une personne qui n’éprouve ni souci ni préoccupation, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte, c’est problématique. Des idées comme « ça ne m’arrivera pas à moi » ou « ça n’existent pas », ça peut représenter un problème.

 

Nous voulons reconnaître l’importance de l’inquiétude. Quand on est inquiet, ça veut dire qu’on doit s’arrêter et évaluer la situation. Le problème se pose lorsque l’inquiétude devient incontrôlable et se transforme en partenaire de vie dominant. Je vois l’anxiété comme un chef de secte. Il se pointe et commence à établir toutes sortes de règles à suivre. Lorsque l’inquiétude devient notre chef de secte personnel, on n’arrive plus à différencier les inquiétudes qui sont importantes de celles qu’on doit affronter, et on n’y est peut-être jamais arrivé. Il arrive qu’un enfant se pose des questions parce qu’il s’inquiète d’avoir è descendre une grande colline à vélo ou d’entrer à l’école secondaire, et nous devons reconnaître qu’il s’agit là d’inquiétudes normales face à l’incertitude, car la vie est incertaine. Lorsqu’un enfant ou un adulte est inquiet et se laisse dicter ce qu’il peut ou ne peut pas faire en raison de son inquiétude, il commence à éviter les choses que nous considérons comme appropriées au développement. C’est à ce moment-là que nous devons porter attention.

 

Il y a des enfants qui sont timides, un peu plus renfermés. Lorsqu’ils entrent à l’école maternelle ou se rendent à une fête d’anniversaire, ils prennent plus de temps à s’intégrer et à jouer. Ça n’a rien de grave, et nous voulons les encadrer en leur disant : « Il faut un peu de temps pour s’habituer aux nouveautés. C’est peut-être bizarre au début, mais ensuite ça finit par aller mieux. » Si l’enfant arrive ensuite à s’adapter à la situation, alors tout va bien. Ça devient problématique quand il répond fermement et sèchement : « Non, merci. » Il cessera alors d’aller à l’école, de monter dans le bus scolaire, d’aller à une fête, et de vivre des situations en présence d’inconnus. C’est de l’évitement et l’évitement est répétitif. Lorsqu’on évite quelque chose qui nous inquiète, on se sent bien à court terme. On veut être attentifs lorsqu’un enfant ou une personne n’est pas capable d’aller de l’avant pour apprendre en vivant des expériences.

 

Un autre problème à surveiller, c’est celui des peurs énormes quand elles commencent à polluer nos vies. Ces peurs sont des drapeaux rouges. Quand il est question d’anxiété et d’évitement, nous devons en tant que parents apprendre aux enfants à tolérer l’incertitude et à se lancer en comprenant qu’être inquiet est normal, que ça fait partie de l’expérience humaine. Sinon, une fois rendus à l’école secondaire, les enfants commenceront vraiment à passer à côté des liens sociaux. C’est à ce moment-là qu’un lien se forge entre l’anxiété et la dépression. À 13 ou 14 ans, voire même à 17 ans, lorsqu’on voit nos pairs faire des choses qu’on aimerait pouvoir faire, on les évite parce qu’on est anxieux. On passe à côté de certaines choses et on s’en rend compte. Le chef de secte de l’anxiété interrompt le développement des liens sociaux, ce qui nous épuise et nous rend indifférents. Voilà pourquoi il est important de remarquer les tendances le plus tôt possible, mais il n’est jamais trop tard non plus. Le tempérament joue un rôle ici. Lorsque notre tempérament est inhibé sur le plan comportemental, qu’on est timide et qu’on a un peu peur du monde, alors ceux qu’on aime doivent faire en sorte que l’on continue à aller de l’avant, car on risque de développer des modèles d’évitement généralisés.

 

Sam :

Merci beaucoup. Cela nous amène à notre prochaine question. Beaucoup de gens de notre communauté disent qu’ils sont « tous simplement anxieux ». On a le sentiment qu’ils ne peuvent pas changer, que l’inquiétude fait partie de leur identité. Qu’en dites-vous? Peuvent-ils changer?

 



 

Lynn :

Oui! Je l’espère, car c’est ce que je fais depuis 30 ans! Si ce n’est pas le cas, Sam, alors je ferais mieux de changer de carrière! Absolument! Ce qui est intéressant, c’est que je ne reproche pas aux gens de se sentir ainsi. Peut-être que personne ne leur a jamais enseigné les compétences dont ils ont besoin. Une grande partie de ce qu’on nous dit, même les professionnels de la santé mentale, peut involontairement favoriser l’anxiété. Notre instinct nous pousse à suivre le chef de secte. De plus, beaucoup d’information sur l’anxiété et la dépression parlent de permanence. Je ne sais pas pourquoi nous faisons cela. Nous devrions plutôt offrir de l’espoir, chercher à fournir les compétences nécessaires pour développer de nouveaux modèles de gestion. Lorsque je m’adresse à des adolescents, souvent ils disent qu’on leur a déjà affirmé qu’ils étaient simplement anxieux, que leur cerveau est câblé de cette façon et qu’ils le resteront toute leur vie. Ça me rend dingue! Si quelqu’un est déprimé, on lui dit que c’est une maladie incurable. C’est exactement le contraire du message qu’on devrait donner. Si je travaille avec un jeune de 17 ans ou de 20 ans qui est très anxieux, je n’imagine pas que je vais le transformer en un extraverti qui se portera volontaire pour faire un numéro de stand-up. Cependant, il y a des choses extrêmement utiles qu’on peut apprendre sur la façon de réagir lorsque l’inquiétude se manifeste.

 

Ce qui fait la différence, c’est d’avoir quelqu’un qui vous prépare à vivre vos inquiétudes, de sorte qu’il devient possible de les anticiper et de modifier la façon dont on les vit. C’est une compétence acquise et si personne ne nous donne cet espoir, on en conclut évidemment qu’on ne peut changer. C’est un sentiment écrasant. Personne ne veut ressentir ça, et ce message me rend folle! On ne pourrait rester tel quel, même si on le voulait! Si je vous disais à vous, Sarah et Sam, qu’à partir d’aujourd’hui, de tout de suite, vous devez rester tel quel, s’en est fini de toi. Votre réponse sera « Non, merci ». Pourtant, c’est ce que nous disons aux gens à propos de la santé mentale et du bien-être mental. Nous introduisons cette permanence dans le langage de la maladie mentale parce qu’on veut se montrer empathique et en reconnaître la gravité. Le message ne doit pas être : « C’en est fini de toi. » Pourtant, nous le faisons tout le temps!

 

Sarah :

Il peut être très effrayant de penser qu’on a cessé d’évoluer et qu’on ne peut pas changer. Ça me semble effrayant.

 

Lynn :

Il est important d’examiner l’anxiété sous l’angle familial, ainsi que sous l’angle culturel et sociétal. Nous sommes des êtres grégaires. Lorsque nous parlons aux gens, nous recueillons des informations sur leur vision du monde, sur ce qu’on leur a appris en grandissant, sur la façon dont leur famille et leurs amis voient certaines choses. Il serait stupide d’oublier à quel point nous sommes connectés et dépendants des autres êtres humains. Lorsqu’on commence à décortiquer l’origine des modèles et des croyances, comment ils ont été modelés et comment la famille parle de l’anxiété et de la dépression, on constate qu’il s’agit d’un modèle transmis d’une génération à une autre sans qu’on s’en rende compte. Alors pourquoi penserions-nous que nous pouvons changer, si notre famille croit que « les choses ont toujours été ainsi.  On est anxieux depuis 1873! Cela ne va pas changer! » Nous devons examiner de près ce langage de permanence et la nature malléable du cerveau, et voir l’importance des contextes familial, social et culturel.

 

Sam :

Il semble donc pertinent, étant donné que nous sommes des êtres grégaires par nature, d’envisager d’accorder un soutien plus important aux personnes anxieuses au sein de notre communauté. Avez-vous fait le même constat récemment? Y a-t-il des changements particuliers et généralisés qui ont été observés dans la façon dont les gens ont vécu leur anxiété récemment? Nous avons observé, par exemple, beaucoup de troubles du sommeil.

 

Lynn :

Oui, je constate également des troubles du sommeil. Notre cadre social a été fortement perturbé au cours de la dernière année. Où ces perturbations se situent-elles? Dans les niveaux d’activité, dans les contacts entre personnes, dans les rencontres à deux et dans le temps passé à faire des activités entre amis. Ce sont des soutiens sociaux sur lesquels nous comptons. Lorsqu’on est seul et coupé de nos soutiens, on se sent moins connecté, on a des interactions moins significatives et on n’est pas en mesure d’aider les autres. Les recherches montrent que lorsque les gens participent à des activités sociales significatives, leur santé mentale est meilleure. Nous savons donc que l’isolement n’est généralement pas bon pour les créatures sociales. Il y a un large éventail de personnes, et beaucoup aiment être seules. Certaines personnes choisissent d’aller vivre dans les bois, non pas à cause d’une pandémie, mais parce qu’elles préfèrent les écureuils aux autres humains. Cependant, dans l’ensemble, nous sommes des créatures sociales et il est dans notre nature de rechercher le contact humain.

La pandémie a donc été très dure. Lorsqu’on n’a pas les activités sociales qu’offrent le travail et les amitiés, on est seul avec nos pensées et nos sentiments. Il y a un dicton à propos de la dépression : « Vous n’êtes pas la meilleure personne pour vous parler de vous. » Nous avons été déconnectés à bien des égards, et cela favorise un environnement où l’on s’inquiète des personnes que l’on ne voit pas. Les adolescents s’inquiètent de l’effondrement de leurs amitiés, les adultes s’inquiètent de leurs parents âgés et les parents s’inquiètent de leurs enfants. En tant que parents, on s’inquiète non seulement de la perte d’activités sociales pour nos enfants, mais on les surveille aussi en permanence. On est aux premières loges pour chaque tâche, chaque conversation, et on s’inquiète! Le fait de ne pas avoir des routines de vies normales nous inquiète. L’inquiétude et l’anxiété vivent dans l’incertitude et l’isolement. Il n’y a rien de tel que de trop réfléchir, et on a eu beaucoup de temps pour réfléchir!

 

Sarah :

Vous avez mentionné qu’il est important de reconnaître que nous ressentons également de l’anxiété en tant qu’adultes. L’anxiété a également atteint un pic l’année dernière chez les adultes. Quels conseils donneriez-vous aux adultes et aux parents sur la façon dont ils peuvent mieux gérer leur anxiété et celle de leurs enfants? Comment pouvons-nous nous soutenir et soutenir nos familles en même temps?

 

Lynn :

Il est beaucoup plus probable qu’un enfant anxieux ait un parent anxieux. Les statistiques démontrent que si nous sommes des parents anxieux, nous avons six à sept fois plus de chances d’avoir un enfant anxieux. La croyance commune est que c’est génétique. Oui, il y a des gènes impliqués, notamment en termes de tempérament, mais le comportement est en grande partie dû au modelage. Je suis dans cette profession depuis 30 ans, je me sens un peu comme Yoda. Il m’arrive rarement de rencontrer un enfant très anxieux dont les parents sont très décontractés. J’essaie d’apprendre aux parents à prêter attention à la façon dont l’inquiétude fonctionne. Nous utilisons les termes inquiétude et anxiété de manière interchangeable, mais ils diffèrent. L’inquiétude est un processus cognitif dans le cortex préfrontal, c’est une composante commune de la pensée. L’anxiété fait référence aux symptômes physiques dans le corps; c’est le résultat du processus de lutte ou de fuite. J’entends beaucoup d’enfants dire : « Toi tu t’inquiètes, mais moi je suis anxieux », et ce n’est pas vrai. L’inquiétude déclenche des réactions anxieuses dans le corps, et pour les gens qui s’inquiètent beaucoup, elle est débilitante.

 

On doit prêter attention à la façon dont l’inquiétude et l’anxiété fonctionnent. Je suis beaucoup plus intéressée par le « comment » que par le « pourquoi » des choses. On obtient plus facilement des réponses en commençant une question par « pourquoi ». Par exemple, quand on demande : « Pourquoi avez-vous peur des chiens? On peut obtenir comme réponse : « Quelque chose de grave s’est produit ou c’est une peur irrationnelle, ou ma famille s’inquiète beaucoup et on m’a dit de faire attention aux chiens. » La question suivante est : « Comment pouvons-nous vous aider à gérer votre inquiétude ou votre peur? Les parents qui tentent de gérer leurs propres inquiétudes doivent faire attention à la façon dont ils parlent de l’incertitude et des émotions difficiles en présence de leurs enfants. Comment gérons-nous le stress?

 

Les recherches sur les enfants qui grandissent dans des environnements empreints d’anxiété révèlent quatre constantes. Premièrement, ces enfants ne tolèrent pas bien l’incertitude; ils veulent tout savoir. Une grosse erreur que nous faisons en tant que parents, c’est de croire que nous devons nous assurer qu’ils savent exactement ce qui va se passer. Nous passons en revue le programme, nous nous assurons de donner autant d’informations que possible. L’anxiété est alors satisfaite et répond en retour : « Merci! » C’est comme nourrir un petit chien quand il veut une friandise. Essayer de créer des certitudes, ce n’est pas apprendre aux enfants à tolérer de ne pas savoir. On doit être capable de dire : « Je ne suis pas sûr ». Ainsi, on ne sème pas le désordre. On sème le désordre quand on essaie de créer de la certitude et du confort. Deuxièmement, on sait également que ces enfants ne sont pas très bons pour résoudre les problèmes. Ils attendent que quelqu’un d’autre intervienne rapidement et règle leurs problèmes. On sait qu’il y a probablement des générations de parents anxieux dans la famille, et c’est pour eux difficile de laisser les enfants échouer et se sentir mal à l’aise. On entend l’expression « parents chasse-neige » : ils essaient toujours d’anticiper les problèmes potentiels et, par conséquent, les enfants ne savent pas résoudre les problèmes par eux-mêmes. Comme parents, on doit saisir les occasions de laisser nos enfants se débrouiller, même si le résultat sera pire que le nôtre. On n’a pas l’âge de nos enfants!

 

Notre instinct nous pousse à intervenir parce qu’on est expérimenté, efficace et qu’on fera moins de dégâts. Par exemple, lorsque mes enfants étaient petits, ils fréquentaient une petite école extraordinaire et avaient un professeur formidable appelé Mary. On amenait les garçons à l’école et Mary les laissait faire les choses eux-mêmes. À l’heure du goûter, tout est disposé et les enfants font la queue pour avoir leur propre goûter. Ils préparent leurs plateaux, versent leur jus, utilisent un petit couteau et coupent les pommes en tranches et se procurent une serviette. Mon petit se met à l’arrière de la file et je le regarde, surprise de voir qu’il sait faire ces choses. Il regarde comment les autres enfants font. Mary ne leur a pas donné un bidon de jus de pomme; elle a mis le jus dans un petit pot de crème. Ainsi, quand son tour est venu, il a regardé tous les autres et a pris sa tasse, il s’est versé du jus, a coupé la pomme, plié sa serviette et porté son plateau pour s’asseoir. Mary ne s’est jamais préoccupée du fait qu’il aurait tout renversé! Elle n’avait pas peur qu’il renverse son jus ou qu’il ne soit pas capable de couper la pomme. C’était un couteau pour un petit enfant, pas une machette; ce n’était pas comme s’il allait se couper le pouce! Le but de l’activité était de leur permettre de résoudre des problèmes de manière indépendante.

 

Troisièmement, on constate chez les enfants qui vivent dans un environnement empreint d’anxiété un manque de sentiment d’autonomie. Ces enfants n’ont pas une forte conscience de soi en raison de l’absence de sentiment de maîtrise et de résolution indépendante des problèmes. Tout le monde intervient constamment au lieu de dire « je ne sais pas exactement ce qui va se passer », et de les laisser se débrouiller et développer ce sentiment d’autonomie et d’indépendance.

 

Quatrièmement, les enfants élevés par des parents anxieux perçoivent le monde comme un endroit plus dangereux. Le monde est un endroit plus incertain et plus dangereux; il semble y avoir beaucoup de « discussions sur la sécurité » autour d’eux. Ils entendent constamment dire « sois prudent », « fais attention », et ainsi de suite.

 

Alors, compte tenu de ces quatre éléments, comment un parent anxieux peut-il gérer sa propre anxiété tout en soutenant un enfant anxieux? Eh bien, désolée, mais c’est qu’ils sont liés par leur problème! Si on commence à parler de ces choses, à prêter attention à notre propre bavardage sur la sécurité catastrophique, qu’on ne se sent pas obligé de leur donner toutes les informations à chaque fois, ces types de changements commenceront à interrompre le modèle d’anxiété de la famille. Prêtez attention aux quatre traits communs de l’anxiété familiale. L’anxiété recherche la certitude et le confort, peu importe la nature de l’inquiétude, ou le type de trouble anxieux qui a été diagnostiqué. L’objectif est de permettre à l’enfant de tolérer l’incertitude, de lui donner l’occasion de se sentir mal à l’aise et de s’en sortir. Je ne vous dis pas de les jeter en eaux profondes en espérant qu’ils s’en sortent. On est leur entraîneur, on leur fournit le langage, on agit comme modèle. En tant que famille, on se permet de faire le contraire de ce que le chef de secte exige.

 

Sam :

Vous l’avez mentionné plus tôt, l’anxiété nous pousse à agir d’une certaine manière. Alors, maintenant on s’entraîne et on entraîne nos enfants à vivre différemment, à moins s’inquiéter.

 

Lynn :

Oui, et quand on vit dans une famille où il y a beaucoup d’anxiété, je pense qu’une bonne tactique est de faire ressortir l’anxiété et de lui donner un nom. Je ne dis pas de nommer la chose qui vous rend anxieux, pas plus que le contenu de ce qui vous inquiète. Je fais référence au processus lié à l’inquiétude. Alors, disons qu’on l’appelle Stella, ou Betty. Vous commencez à remarquer quand Betty se montre, ce qu’elle dit, et comment elle prend le contrôle de votre famille. Quand on est un parent anxieux, on fait ressortir l’inquiétude et on la nomme, puis on dit le nom aux enfants. « Mon inquiétude s’appelle Joanne. Joanne ne veut pas qu’on s’amuse, et elle me rend très anxieuse et inquiète.

Quand vous verrez Joanne, faites-le-moi savoir. » Alors nos enfants pourront dire : « Maman, Joanne ne nous laisse pas nous amuser. » En tant que parents, on doit entendre cela et ne pas les exclure en disant quelque chose comme : « Tu devrais écouter Joanne. » On doit être en mesure d’écouter nos enfants et de leur dire : « Tu as raison. » On doit être en mesure de leur parler de notre processus, et leur faire savoir qu’on traverse une période difficile.

 

Plus on en fait une discussion familiale ouverte, moins cela ressemble à une crise ou à une urgence. On commence simplement à parler de la façon dont l’inquiétude se manifeste et de notre stratégie pour ne pas faire ce que Joanne nous incite à faire, parce que Joanne n’est pas amusante; elle n’aime ni apprendre ni faire des erreurs. Joanne est une vraie poisse! Elle est là tout le temps, elle gâche l’Action de grâce en parlant à tout le monde d’intoxication alimentaire. Alors, changeons cela et calmons-nous.

 

Sarah :

C’est un conseil vraiment utile! Je pense que cela fonctionnera très bien avec beaucoup de nos familles. Vous avez mentionné plus tôt que tout le monde éprouve de l’inquiétude. Je pensais à cela en relation avec le fait que nous faisons tous à l’occasion des erreurs. C’est normal de faire des erreurs. Pouvez-vous nous parler d’erreurs courantes que les parents commettent lorsqu’ils s’occupent d’un enfant anxieux?

 

Lynn :

La première grande erreur, comme je l’ai mentionné précédemment, est de penser que nous devons supprimer l’incertitude. De manière générale, je parle de stratégies d’élimination. Lorsque votre objectif est de vous débarrasser de l’inquiétude ou de l’anxiété, c’est malheureusement la mauvaise voie. Cela arrive souvent, car bien sûr on veut s’en débarrasser! Quand les gens viennent me voir, ils ne disent pas : « J’aimerais vraiment changer ma relation avec mon inquiétude. » Ils disent plutôt : « Je veux me débarrasser de mon inquiétude. » Je constate souvent que les enfants d’âge scolaire ont besoin d’être préparés aux changements d’horaires, qu’ils doivent savoir ce qui sera différent. Nous leur disons tout à l’avance. Le trouble de l’anxiété adore cela, car nous appliquons ses règles. Un autre exemple serait celui d’un enfant qui a peur de s’endormir le soir parce qu’un voleur pourrait venir le dérober. Il s’agit d’une peur enfantine assez courante et, dans le cadre d’un développement normal, un parent peut dire que le quartier est sûr et que les portes sont fermées à clé, et c’est suffisant. Si notre enfant fait de l’inquiétude chronique, on voit un modèle de réassurance constante, et on se retrouve dans un cycle. On verrouille toutes les portes, on regarde sous le lit, on installe un système d’alarme, ce sont toutes des choses que les gens font pour se rassurer et créer des certitudes. C’est ce qu’on appelle du réconfort basé sur le contenu, car on dit à l’enfant : « je vais supprimer la raison de ton inquiétude. »

 

On doit commencer à prêter plus d’attention à la façon dont l’inquiétude fonctionne. Voici, par exemple, une mauvaise façon d’agir : « Maman, j’ai peur que quelqu’un vienne dans la maison et me vole. » Ensuite, le parent va vérifier les fenêtres, verrouiller les portes et activer l’alarme. J’ai rencontré une famille qui a acheté un système d’alarme à 50 000 $ et qui a fait dormir un bulldog anglais de 150 livres dans la chambre de leur fille. Cela n’a pas résolu le problème.

 

Il s’agit là d’un réconfort basé sur le contenu. On peut les rassurer modérément en leur disant que c’est un quartier sûr et qu’on ferme nos portes à clé. On le dit une fois, puis on passe à autre chose et on aborde le problème : « On dirait que ton problème te donne des ordres. Ton inquiétude apparaît et te donne des ordres. » Disons que l’inquiétude porte le nom de Frank : « Frank, tu te montres toujours à l’heure du coucher et tu racontes toutes ces histoires à notre enfant. » On en a souvent parlé, et je ne joue plus avec toi, Frank. » On s’adresse alors à Frank et non aux kidnappeurs!

 

C’est ainsi qu’on s’éloigne du contenu. Les enfants peuvent s’inquiéter de tout et de nouveaux contenus apparaissent constamment. Ça peut avoir trait à l’endroit où l’on vit, à notre âge, à ce qu’on voit à la télévision, à ce que disent nos frères et sœurs aînés, au fait qu’on traverse une pandémie! On doit commencer à apprendre à nos enfants à gérer leurs inquiétudes. Prenons, par exemple, l’anxiété sociale. L’anxiété sociale est liée au jugement. C’est se sentir gêné par le fait qu’on sera vu et jugé par les autres. J’ai vu un petit garçon qui m’a dit que c’est lorsqu’on le « met sur la sellette » qu’il se sent le plus inquiet. » C’est quelqu’un qui s’inquiète du jugement. On peut dire à cette personne : « Les gens ne jugent pas. » Est-ce que ça fonctionne? Non, pourquoi? Les gens portent des jugements! Si on dit : « Personne ne ment. » Eh bien, oui, tous les jours ils mentent! On devrait plutôt dire : « Oh, voilà Frank de nouveau. Frank te raconte une histoire! Frank ne sera content que si on se débarrasse de l’incertitude. » Apprendre à gérer l’anxiété sociale, c’est apprendre la tolérance. On essaie souvent de convaincre les enfants que personne ne les juge, que personne ne prête attention. On doit changer cela et leur apprendre à tolérer les opinions des autres.

 

Il y a de nombreuses années, mon mentor m’a dit que la plus grande compétence est la capacité à prendre du recul par rapport à notre pensée assez longtemps pour l’évaluer. C’est un expert de la dépression, et il parle des gens qui s’emmêlent dans leurs propres histoires, et c’est la même chose avec l’anxiété. Je dis tout le temps aux enfants et aux parents : « Votre inquiétude ne se soucie pas du tout de vous! Elle se moque de savoir si vous allez à l’école, si vous ne vous amusez pas avec vos amis, si vous n’allez pas au cours d’équitation, si vous avez omis d’essayer un nouvel aliment savoureux. Elle ne s’occupe pas de vous. Elle se déguise en protecteur, mais elle ne se soucie pas de votre croissance, de votre apprentissage et de votre plaisir. »

 

Sam :

Nombre de nos clients et de leurs enfants ont mentionné avoir des difficultés à surmonter les symptômes physiques de l’anxiété. Avez-vous des conseils sur la façon dont ils peuvent s’aider eux-mêmes et aider leurs enfants à surmonter les symptômes physiques?

 

Lynn :

On peut voir cela de deux façons. Tout d’abord, on doit examiner la perception du symptôme physique. Souvent, quand un enfant nous dit qu’il est anxieux, on lui répond : « Tu as ce symptôme à cause de ton anxiété. » Pour eux, ça équivaut à lui dire : « Je ne te crois pas » ou « Je pense que tu fais semblant. » Il est important de lui donner l’élément éducatif : « Tu es anxieux et tu as ce symptôme.  Le symptôme est réel. » Par exemple, j’avais l’habitude de m’évanouir à cause de ma phobie du monde médical. Je perdais vraiment connaissance; je ne faisais pas semblant d’être inconsciente. Il est important d’apprendre aux enfants ce que signifient combattre ou fuir, et ce qui se passe dans leur corps et leur cerveau. De nombreux symptômes physiques de l’anxiété ont des explications très concrètes. Chez les jeunes enfants dont les parents sont anxieux, les symptômes de l’anxiété infantile sont susceptibles de se manifester de manière somatique, ou physique.

 

Des choses simples peuvent être utiles, tant qu’on ne les utilise pas comme des stratégies d’élimination. Lorsqu’un enfant présente ces symptômes puissants, on veut lui apprendre que son système de combat ou de fuite a été déclenché. On veut qu’il respire, donc on lui demande de ralentir sa respiration. Lorsque nous ralentissons notre respiration, la partie primitive de notre cerveau réalise que nous ne sommes pas attaqués. On ne veut pas dire à l’enfant : « Si tu respires, l’anxiété va disparaître. » Ça ne va pas fonctionner. Pourtant, j’entends cela tout le temps. La respiration est une remise à zéro, pour que l’enfant puisse trouver son centre, puis on doit lui expliquer ce qui se passe dans son corps, et valider le tout en fonction des circonstances.

 

Lorsque nous nous mettons en situation de combat ou de fuite, l’amygdale se déclenche et le système digestif s’arrête. Cela provoque un mal de ventre, car le corps cesse de digérer les aliments. Le corps interrompt la digestion pour tenter de préserver le sang et l’oxygène pour les gros muscles. On peut expliquer cela aux enfants, afin qu’ils comprennent pourquoi ils ont mal au ventre. Lorsqu’on ne comprend pas pourquoi on a des symptômes physiques, ce sont les symptômes qui nous inquiètent. Lorsque nous parlons de parler à l’inquiétude, de la faire sortir et de la nommer, ou d’apprendre des techniques de respiration, et que la personne dit : « J’ai essayé et ça n’a pas marché », c’est qu’elle s’attend à ce que tous les symptômes disparaissent. Par exemple : « J’ai parlé à Frank, j’ai essayé la respiration, et ça n’a pas marché et je me sens toujours mal à l’aise. » C’est pourquoi les deux mots les plus précieux dans mon travail sont « bien sûr ». Bien sûr que tu sens comme ça.

 

Sarah :

Lynn, nous ne pouvons pas vous remercier assez pour tout ce que vous nous avez dit et pour avoir répondu à toutes nos questions! J’ai hâte de diffuser cet épisode pour que tout le monde puisse l’entendre. Mais avant de vous laisser partir, nous concluons toujours nos balados par une question générale : si vous pouviez nous laisser un message de sagesse pour notre bien-être, quel serait-il?

 

Lynn :

D’accord, voici l’information que j’aimerais vous transmettre et je vous garantis que les gens la trouveront irritante! Donc, tous ceux qui écoutent, le mieux c’est de passer au travers de votre irritabilité. Bougez! Sortez! Dans le cas de la dépression et de l’anxiété, l’exercice et l’activité physique sont toujours plus efficaces que les médicaments. Alors, sortez et laissez le soleil luire sur votre visage! Vous n’avez pas besoin de courir un marathon ou de faire du CrossFit, mais faites circuler votre sang. C’est bon pour le corps, l’esprit, l’âme et nos relations. Gardez également le sens de l’humour! L’anxiété veut que nous prenions tout au sérieux, elle veut que tout soit une crise. C’est très bien de faire appel à l’humour, car rire c’est important.

 

Sam :

Merci beaucoup, Lynn. Alors, où peut-on s’adresser pour en savoir plus sur vous, votre livre et votre travail?

 

Lynn :

Allez sur mon site Web àlynnlyons.com. Le balado s’appelle Flusterclux, et vous pouvez le trouver partout où l’on trouve des balados. On peut aussi trouver le balado sur le site Web suivant : flusterclux.com.

 

Pour gagner un exemplaire du livre de Lynn Lyons, « Anxious Kids, Anxious Parents », et du livre d’accompagnement pour les enfants et les adolescents, « Playing with Anxiety », abonnez-vous à Sagesse pour le bien-être sur les balados d’Apple, suivez Sagesse pour le bien-être sur Spotify, ou téléchargez nos épisodes sur wisdomforwellness.buzzsprout.com, et faites une capture d’écran de ceci et envoyez-la à wisdomforwellnesspodcast@gmail.com pour participer au tirage au sort. Le lien pour l’adresse de courriel sera dans la description de ce balado.

Sam :

Merci d’avoir écouté le balado Sagesse pour le bien-être présenté par le Centre de ressources pour les familles militaires de Kingston.

 

Sarah :

Veuillez prendre quelques minutes pour répondre au sondage situé dans la description de ce balado. Cela nous permet de savoir si vous appréciez nos épisodes. Pour suivre nos aventures, ou pour avoir un aperçu et plus d’informations sur le balado, entrez un « j’aime » sur le Kingstonmfrc de Facebook.

 

Sam :

Pour montrer notre reconnaissance envers nos militaires, nos vétérans et leurs familles, nous avons voulu partager leur talent.

 

Sarah :

L’édition musicale de ce mois-ci nous vient d’un ancien membre de la CAF, Mike Griffin. Mike nous parlera de la création de son groupe Sterling. Pour écouter leur musique, cliquez sur les liens dans la description.

 

Mike :

Eh bien, mon nom est Mike Griffin, ancien réserviste et membre de la Force régulière. J’ai dû prendre une retraite anticipée à cause d’une blessure. Quant au groupe, il s’agit d’un groupe canadien de Party Rock enraciné à Ottawa. Notre objectif est de rallumer en grand le feu du rock’n’roll. De grandes occasions nous ont été offertes, et nous sommes très heureux d’avoir pu les saisir! Nous avons eu l’honneur d’ouvrir pour les légendes du rock canadien April Wine, la reine du rock canadien elle-même, Sass Jordan, et quelques autres grands groupes canadiens comme Harlequin. En tant que groupe, je trouve que nous devons être aussi flexibles que possible. Nous aimons jouer notre longue liste de reprises, et bien sûr nos propres pièces, et nous essayons de jouer tout ce qu’il y a entre les deux et de plaire au plus grand nombre de publics possible. En un mot, nos performances en direct créent une atmosphère vivante et énergique pour toutes les personnes présentes et nous. Nous aimons vraiment divertir et c’est ce qui compte! Hé, que dire de plus? Nous sommes Sterling. Nous jouons tout ce qui est bon et qui impressionne!

 

Sam :

Pour écouter le balado en ligne, allez à wisdomforwellness.buzzsprout.com. Nous serons de retour le mois prochain. Entretemps, nous espérons tous devenir un peu plus sages en cours de route.